Monark rappelle fortement la franchise Persona et c’est bien normal puisque cette nouvelle licence est dans l’esprit des grands Shin Megami Tensei et des Persona… En fait, le jeu a été créé par d’anciens membres de ces deux équipes. Forcément, on a donc de quoi être intéressé et la pression est importante car les développeurs sont censés maîtrisé le genre J-RPG mais est-ce le cas ? Dans Monark, on arrive directement dans un prologue où un combat à lieu et désolé de vous l’annoncer, il est perdu d’avance -storytelling. On découvre ainsi assez rapidement le système de combat au tour par tour qui est l’essence même des J-RPG et où on va découvrir notre protagoniste qui va nous accompagné durant toute l’aventure. On découvre alors que l’on peut-être transporté dans un autre monde appelé l’Overlord, une sorte de dimension parallèle où vit de nombreuses créatures badass que l’on va combattre. Cet univers est alors accessible via un mobile mais bien évidemment, l’histoire ne se résume pas à ces quelques phrases puisque l’on est dans un J-RPG, tout un univers est à découvrir et la complexité donne un énorme intérêt et nous rappelle fréquemment le style de Shin Megami Tensei et Persona. Mais alors est-ce de l’inspiration ou de la copie ? Il faut dire que lorsque l’on lance le jeu pour la première fois, on a de quoi à être surpris par la ressemblance, l’influence marquée à la licence Shin Megami Tensei et ce n’est pas une mauvaise chose. Mais l’univers de Monark tire aussi son essence du spin-off Persona 5 sans pour autant copié bien sûr. L’histoire prend lieu et place dans une alternative du Japon Moderne, dans l’Académie Shin Mikado où des étudiants semblent affligé par une entité qui les dépassent. On est alors dans une atmosphère pesante où on découvre nos pouvoirs permettant de visiter à notre guise l’Overlord. Mais ce n’est pas le seul et unique personnage à pouvoir s’y rendre afin de combattre les ennemis monstrueux. Il est accompagné d’autres camarades afin de lutter contre ces démons qui se nourrissent de l’Ego des hommes. On y découvre aussi des humains hostiles que l’on va devoir combattre au fur et à mesure de l’histoire. Mais revenons-en au titre du jeu, les Monarks sont 7 démons plus puissants qui représentent les 7 pêchés capitaux. Ils sont alors en mesure de signer des pactes avec les humains afin de devenir des « Pactbearer », porteur d’une mission. Ils ont alors la possibilité d’utiliser leurs pouvoirs pour combattre leurs ennemis dans l’autre monde…. Vous avez compris que l’on est bien sûr sur une histoire de pouvoir où l’Ego permet aux hommes de faire des contrats avec des monstres et cette distorsion de l’espace rappelle fortement les licences citées plus haut. Mais l’histoire est bien construite et intrigante tout en restant assez classique, il faut l’avouer. De l’Ego, il faut en avoir ! L’Ego est un élément important du gameplay du jeu Monark, on peut l’observer via un arbre de personnalité que l’on va pouvoir développer au fur et à mesure de l’histoire via certaines actions et les combats. On a alors la possibilité de développer les différentes branches en fonction de notre style et de ce que l’on souhaite améliorer pour la suite de l’aventure. En effet, les différentes branches de l’arbre permettent ainsi d’obtenir de nouvelles compétences, des soutiens au fur et à mesure celles-ci en fonction des points que l’on attribue : fierté, envie, luxure, paresse… Les mécaniques de gameplay rappellent pourtant les jeux de rôles japonais sans surprendre mais arrive à surprendre sur un détail qui devient capital. On a l’habitude d’avoir des combats où le positionnement est important mais où on peut attaquer de n’importe où sur la zone de combat comme c’est le cas sur Persona 5. Dans Monark, on découvre un système de combat où on doit s’approcher des ennemis afin de leur infliger des dégâts et cela ajoute alors une part de stratégie non négligeable. En effet, les adversaires peuvent eux aussi se déplacer et on doit donc anticiper leurs coups mais aussi leurs mouvements ! En fonction des tours, on doit donc réfléchir à attaquer ou se déplacer ou même rester immobile. On obtient ainsi des affrontements coriaces, riches en rebondissement, longs et même difficiles. En somme, un gameplay assez complet dans le genre des J-RPG. On parle de difficulté Et oui, je parle de combats difficiles, le jeu n’est pas vraiment fait pour les débutants. Dans Monark, on découvre aussi des zones appelées Mist qui sont des espaces brumeux où les individus présents sont fous et qui viennent à contaminer les protagonistes dès lorsqu’ils passent du temps dans ces zones polluées. On est amené à progresser d’une certaine manière et en cherchant à résoudre le mystère du Mist car il ne faut pas atteindre le taux de 100% sans quoi on perd toutes nos avancées. On se retrouve alors à l’infirmerie pour recevoir les soins nécessaires pour repartir aux combats. Et honnêtement, il faut avouer que l’on va être amené à faire de nombreux allers-retours et que l’échec sera de mise. Même les combats dans l’Overlord sont extrêmement punitifs et l’erreur se paie cher ! Dès le début, on comprend que la difficulté du jeu est importante et que recommençait fait parti intégrante de la partie afin de vaincre les différents boss coriaces qui peuvent très facilement nous retirer la moitié de nos HP en seulement un coup critique et cela même en mode « facile ». Alors forcément, on peut prendre le jeu comme un die & retry au vue de cet aspect. Ce n’est qu’au fil du temps et de nos apprentissages que l’on va prendre du plaisir et commencer à battre les adversaires plus simplement grâce aux compétences que l’on va obtenir tout au long de l’aventure. Il faut alors aussi s’habituer à la folie qui peut-être une arme redoutable mais aussi un piège énorme ! Tel un roi ce monark La plupart des personnages que l’on va croiser ou entrepercevoir dans Monark sont des étudiants qui sont habillés avec la tenue classique de écoles Japonaises. Par contre lorsque l’on se trouve dans l’Overlord, c’est une autre chose puisque les personnages portent alors des apparâts digne de la royauté avec des heaumes ou des couronnes… On tombe directement dans la monarchie ! Chacun des coéquipiers de notre équipe disposent de leur propre costume de combattant et amènent en plus vers différentes fins afin de tomber encore plus de consistance au jeu. On se retrouve alors avec des personnages aux caractères forts et emblématiques même s’il faut avouer que d’un point de vue visuel, cela manque parfois de convictions et c’est bien dommage. L’idée est présente, la réalisation un peu moins… Les ennemis sont, par contre, très caractérisés et distincts les uns des autres. De plus, les dialogues (sous-titrage anglais) sont hors de propos, quelque peu surfaits dans l’ensemble. On a alors du mal à s’attacher aux personnages dont la structure du jeu ne permet guère de rattachement, il faut l’avouer. Pour ceux qui est des effets sonores, on a une impression d’un grand pas en arrière, ce qui peut être voulu mais je ne pense pas. Par contre, la bande-son (musique) sont vraiment agréables et viennent s’intégrer à merveille avec la rythmique du jeu.
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