Alors que la Chine s'apprête à entamer la 27ème édition des Jeux Olympiques d'été sous une chape d'ozone et de particules lourdes, Pékin n'en finit plus de nous étonner.
Hier, le Wall Street Journal nous révèlait ainsi que les 70 000 taxis de la capitale avaient été équipé ces trois dernières années par les autorités, d'un système de sécurité pouvant permettre à
la police d'écouter et de surveiller à distance les conversations de leurs usagers.
Il semble que le dispositif soit composé de microphones connectés eux même à un système de positionnement global par satellite, ce qui permet aux autorités de suivre à la trace les
véhicules afin d'assurer avant tout, comme nous le laisse entendre le discours officiel, la sécurité des conducteurs. Le Wall Street Journal nous précise qu'il
existe également des outils de surveillance proches dans d'autres grandes métropoles occidentales, telles que New York, Londres ou bien encore Sydney (des dispositifs sécuritaires
qui incorporent notamment des caméras).
Si le mode de fonctionnement de cet "outil espion" embarqué peut amener au débat, dans la mesure ou à la différence des systèmes de surveillances d'autres villes ce dernier peut se voir
actionné à distance sans même que le chauffeur ne s'en aperçoive, il n'en reste pas moins rendu quasiment légitime par la recrue d'essence d'attentats visant clairement ces derniers jours les autorités
chinoises.
sources Wall Street Journal.