Pour faire vivre et transmettre la passion de l'équitation, l'île à mis en place un concours alternatif auquel participent plusieurs clubs locaux ( hippocampe, équilibre, diamant, la gourmette…).
Ainsi est né l’inter club , dans un souci de perpétuation de la tradition équestre.
Depuis ce vendredi 4 mars 2022, au Lamentin, le club équestre de l'hippocampe accueille la 33eme édition du CSO (concours saut d’obstacles). Les couples , constitués d'un cavalier et de sa monture, se mesurent sous les couleurs locales.
La compétition se tient ici dans la bonne humeur, la joie et la convivialité .
Pour en savoir davantage sur cet événement sportif très attendu, nous avons interrogé ludovic Tollet, directeur du centre équestre de l’hippocampe. Podcast journal : L’interclubs remplace cette année l’Inter Caraibes qui devait avoir lieu du 4 au 6 mars 2022 pour sa 33e édition.
que pouvez-vous nous dire sur cette édition spéciale Martinique?
“À cause des événements sanitaires on essaye de garder la date de l’Inter Caraïbes pour garantir toujours un événement de trois jours afin que les cavaliers de Martinique puissent continuer à concourir et de pérenniser ce concours tous les ans.”
Podcast journal : D’où est venue l’idée d’organiser un inter clubs ?
“C’est le comité directeur avec les bénévoles de l’association qui ont décidé de la mise en place de cet évènement. Ceci demande beaucoup d’investissement de la part des bénévoles et du comité directeur.”
Podcast journal : L’inter clubs se passe donc à l’hippocampe, Centre Équestre situé au Lamentin : les autres clubs vous ont-ils suivi facilement ?
“Nous avons eu moins de partants mais nous ne nous sommes pas arrêté à ça, nos cavaliers avaient besoin de cette opportunité pour se perfectionner. La crise sanitaire a ralenti l’activité d’équitation sur l’île et la saison a commencé très tard. Notre but est de garder les cavaliers et les chevaux au niveau pour leur permettre d’être toujours compétitifs et performants.”
Podcast journal : Que pouvez-vous nous dire sur l’organisation d’un tel événement ?
“Nous essayons de respecter les règles sanitaires (Contrôle de passe sanitaire, masque ..) afin d’ éviter les mauvais retours mais force est de constater que nous subissons des pertes financières. Cela engendre des coûts supplémentaires auxquels nous devons nous adapter.”
Podcast journal : Comment se déroule cette compétition et quelles sont les différentes épreuves de CSO ?
“Les épreuves de CSO ont différents niveaux, en Martinique elles se composent de deux grandes catégories :
les amateurs ainsi que les concours club (catégorie réservée aux chevaux de club).
Les examens, qu’on appelle le galop, permettent aux cavaliers d’avoir un niveau technique suffisant pour participer aux compétitions. Le but est de ne pas mettre le couple (cavalier et cheval ) en danger.”
Podcast journal : Cette compétition a-t-elle pour but de sensibiliser les non initiés à la pratique de l’équitation ? Des objectifs à atteindre?
“A l’issue de cet événement, nous pouvons avoir des cavaliers qui veulent faire de leur passion un métier.
cependant, la manifestation étant ouverte au public nous proposons des baptêmes poneys pour que les gens puissent s’initier, soient amenés à monter à cheval et découvrent une nouvelle activité.
Au-delà de l’objectif financier nous espérons un retour positif sur l’organisation et la sécurité. Ceci renvoie l’image d’un club dynamique dans la compétition et séduira plus de cavaliers (du débutant au confirmé) tous niveaux et tout âge. Et nous amènera peut-être plus de compétiteurs.”
Podcast journal : Un dernier mot ou un message à faire passer ?
“Ce qui est intéressant en Martinique c’est que les clubs se rencontrent et cela crée une cohésion sur le département. C’est une rencontre fort sympathique qui nous permet de partager différentes visions techniques entre coachs. C’est un partage riche et convivial entre cavaliers et encadrants. Ça crée une ambiance familiale entre les Martiniquais.
Nous passons de très bons moments!” Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...