C’est par hasard que j’ai découvert le football féminin il y a cinq ans. Je ne l’ai pas découvert dans le stade, depuis plusieurs décennies je n’y vais plus, mais tranquillement chez moi à la télévision. Je fus surpris de retrouver chez Eugénie Le Sommer le football que j’aimais bien. Propre, élégant, talentueux. Ce qui malheureusement commence à manquer.
Eugénie Le Sommer pratique un football qui allie parcimonie avec efficacité. Une très belle distribution de ballons, une gestion du terrain intelligente, une présence qui donne confiance aux autres joueuses.
Ce qui surprend le plus, lorsqu’on suit cette grande sportive, c’est son visage impassible. On pourrait croire que Eugénie le Sommer est une personne placide. Il n’en est rien, quelques photos lors de son mariage montrent un sourire éclatant. Un sourire qui sonne juste. Cela devient rarissime de nos jours où les sourires sont de plus en plus faux et forcés.
À 32 ans, Eugénie le Sommer, probablement, ne fera pas partie de l’équipe de France. Je ne peux que le regretter. Mais, ce ne serait, enfin de compte, que partir en pleine gloire, au moment où le football féminin commence, malheureusement, à être touché par la vulgarité et les scandales.
Finalement, le nom d’Eugénie le Sommer passe à la postérité comme d’autres noms illustres avant elle.
Si je devais la comparer à un footballeur, le seul nom qui me vient à l’esprit, est celui du regretté Abdelmajid Dolmy, l’immense footballeur marocain du Raja de Casablanca.
J’espère que des sportifs suivront l’exemple de ces deux illustres footballeurs : le Sommer et Dolmy.
Eugénie le Sommer est non seulement l’exemple des grands sportives et sportifs, mais elle est, à mes yeux, la représentante de ce que devrait être la femme française.
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