Psychologue spécialisée dans les troubles de la parentalité, Françoise Guérin se sent à l’aise dans ce centre spécialisé qui permet non seulement à Betty de se remettre de ses émotions entourée d’une équipe de psychologues et d’infirmières bienveillantes, mais qui va également faire resurgir des souvenirs d’enfance particulièrement bien enfouis, réveillés par cette naissance traumatisante. Si les personnages que l’on y croise sont très attachants, j’ai trouvé la remontée des souvenirs un peu trop lente, un peu comme si l’autrice ne voulait pas quitter cet endroit qu’elle connaît si bien.
Au niveau de l’intrigue, Françoise Guérin parvient certes à entretenir le suspense et à livrer un bon thriller psychologique, mais en accumulant des événements pas toujours vraisemblables, qui m’ont quelques fois fait froncer les sourcils… mais sans jamais m’enlever l’envie de tourner les pages.
On noie bien les petits chats, Françoise Guérin, Eyrolles, 398 p., 18€
Ils/elles en parlent également : Marine, Antigone, Anita, Alex, Bill
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