La région du Piémont en Italie, par l’intermédiaire de son Conseil Régional et du législateur Gianluca Vignale, a fait passer une loi régionale (#405) visant à protéger les enfants des abus de la psychiatrie et de la prescription de substances psychotropes dont les effets destructeurs ne sont plus à démontrer, en accord avec les plus récentes restrictions émises par la Food and Drug Administration aux Etats-Unis et l’European Medicines Agency en Europe.
Cette loi « Règlement sur l’utilisation de substances psychotropes avec des enfants et adolescents » qui définit l’utilisation des psychotropes et interdit aux écoles de mener des tests psychologiques ou de faire remplir des questionnaires aux élèves est le résultat d’une longue campagne que la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH/CCHR) a mené en collaboration avec d’autres groupes. L’élément intéressant est que huit autres régions italiennes ont déjà introduit une loi similaire.
L’article 3 paragraphe1 de la loi stipule que « Dans la Région, le traitement d’enfants et d’adolescents jusqu’à 18 ans au moyen de substances psychotropes ne peut être pratiqué que lorsque les parents ou les tuteurs nommés expriment leur consentement écrit, libre, éclairé, actuel et manifeste » ce qui va éviter toute pression de la part des psychiatres n’informant que rarement, pour ne pas dire jamais, sur les conséquences de l’absorption de psychotropes par les enfants.
L’article 4 paragraphe 1 mentionne que « il est interdit, au sein des écoles obligatoires publiques de quelque ordre ou niveau que ce soit de la Région, de soumettre les élèves à des tests ou questionnaires relatifs à leur état psychique ou émotionnel ».
L’astuce utilisée par les psychiatres est, en effet, de faire passer des tests on ne peut plus subjectifs à des jeunes enfants et à partir de là considérer qu’un traitement à titre préventif serait utile, transformant ainsi un enfant éveillé et dynamique en un zombie amorphe dont les potentialités intellectuelles vont se dégrader lentement et à plus ou moins long terme en faire un accroc à la drogue psychiatrique. Si on prend l’exemple de la Ritaline il faut savoir que des enfants aujourd’hui la « sniffe » au même titre que les drogues de la rue.
Dans la même veine, le Dr David Stein, professeur de psychologie a l’université Longwood en Virginie (USA) auteur d’un livre intitule « La Ritaline n’est pas la réponse » a contribué a faire passer en Virginie une législation contre le fait que les parents soient forcés de donner des drogues psychiatriques à leurs enfants.
Information sur : www.cchr.org