Afrique : je veux révolutionner l’espace technologique africain, déclare un ingénieur nigérian de 24 ans

Àgbà Akin élève un talent générationnel de techniciens en enseignant gratuitement à de jeunes Nigérians la programmation sur les réseaux sociaux, en utilisant son Twitter, où il a plus de followers.

Né Akinola Abdulakeem Akinade, l’ingénieur logiciel et expert en technologie de 24 ans qui a commencé son voyage dans l’espace technologique en apprenant la conception Web est devenu une équipe mondiale d’experts dévoués à aider les clients à transformer les concepts d’applications en réalité commerciale chez Ssu- Technologie Limitée.

Akinade a continué à autonomiser les professionnels du marché et une gamme de sociétés multinationales de logiciels mobiles et d’entreprises locales après le lancement de Swiftspeed Appcreator, un fabricant d’applications mobiles multiplateformes et open source développé et géré par sa société “Ssu-Technology Limited”.

Swiftspeed Appcreator compte plus de 50 000 utilisateurs actifs et plus de 150 000 applications ont été créées à l’aide du logiciel. Dans cette interview, Àgbà Akin parle de sa mission d’apporter des changements positifs dans l’écosystème technologique, l’avenir de son entreprise entre autres.

Parlez-nous de votre voyage dans l’espace technologique.

Mon parcours a été assez difficile, mais j’ai une mère qui a tout donné pour me soutenir. Mon père voulait que j’apprenne le meuble comme c’est drôle, ça ne m’intéressait pas, alors j’ai déménagé de chez moi pour partir avec ma tante qui m’a mis dans un magasin d’informatique.

Nous avions l’habitude d’avoir ce gars dans ce magasin d’informatique, puis de concevoir des sites Web, donc je le surveille toujours de près, puis il a commencé à m’enseigner aussi, l’intérêt est devenu une passion et j’ai commencé à avoir envie d’en savoir plus.

Quand j’ai été admis à l’université, ma mère m’a soutenu financièrement avec beaucoup de fonds pour m’inscrire à des cours de programmation sur Udacity, puis j’ai obtenu la bourse Andela en développement d’applications.

À la fin de ces cours, j’ai commencé à accepter des emplois de mes amis qui avaient besoin de créer des sites Web et de faire un design gratuitement, puis j’ai commencé à avoir des clients qui paient pour mes services sur Upwork. Ensuite, je gagnais un peu. J’ai ouvert un blog WordPress pour écrire sur la technologie et principalement sur les produits Google, où je reçois également un revenu supplémentaire d’AdSense.

Puis en rassemblant tout cet argent, cela a commencé à ressembler un peu trop pour un jeune de 18 ans, mes parents étaient inquiets, ils voulaient s’assurer que ce n’était pas de la fraude et ma mère est venue personnellement à mon école qui était l’Université d’ilorin pour interviewer certains de mes amis. Elle a également parlé avec ma colocataire d’alors et quand elle a confirmé que tout allait bien. Elle m’a conseillé de créer ma propre entreprise. Une nouvelle histoire en soi.

Quel âge aviez-vous lorsque vous avez fait votre première percée significative dans le domaine de la technologie, et qu’est-ce qui vous a fait gagner autant d’argent exactement ?

J’avais 18 ans, je me souviens avoir travaillé sur cette application pour l’application Joint Admission and Matriculation Board “Jamb” permettant aux étudiants nigérians de pratiquer la question précédente. L’application a été téléchargée plus de 100 000 fois en l’espace de 6 mois. Cela m’a rapporté beaucoup d’argent à l’époque et c’était l’un de mes premiers projets pour lesquels j’ai obtenu de l’argent depuis que j’ai obtenu mon diplôme d’apprentissage du code.

Vous avez donc étudié l’agriculture mais vous vous êtes retrouvé dans un espace technologique, avez-vous un projet de carrière d’ingénieur ?

Oh, carrière d’ingénieur, sur le plan éducatif, je ne pense pas, mais je suis populaire comme ingénieur logiciel senior parmi mes collègues et collègues techniciens, donc je pense que je suis probablement déjà ingénieur, peut-être pas académiquement. Mais un autre diplôme en ingénierie n’est pas faisable. Je vais plutôt MBA et Ph.D. dans les domaines liés aux affaires. La compétence technique est déjà principalement acquise par l’autodidacte, je suis maintenant prêt à explorer la partie entrepreneuriale de l’industrie.

Que faites-vous dans votre entreprise, Ssu-Tech Limited ?

En fait, je suis le PDG et j’ai une équipe de 7 autres nerds qui ont acheté et sont pleinement engagés dans ma vision de révolutionner l’espace technologique nigérian. Fondamentalement, ce que je fais, c’est de la supervision, et je suis très bon dans ce domaine étant donné mon expérience et ma familiarité avec la technologie, je peux apporter de la valeur à tous les départements dont nous disposons, de la création de contenu à l’équipe de développement, à l’équipe produit, à l’équipe de support, et même Ventes. Compte tenu de mon expérience, je donne une instruction directionnelle et collabore pour améliorer notre travail et produit existant.

Vous avez lancé un logiciel “Swiftspeed Appcreator”, quel est votre objectif ?

Merci. Lorsque j’ai lancé mon entreprise (Swiftspeed), nous n’avions aucun produit, nous nous contentions de passer des contrats avec des clients pour créer des sites Web et des applications avec eux, mais pour qu’une start-up réalise son plein potentiel, vous devez vous garder vous-même et l’équipe occupé tout le temps et créer une source de revenus constante. J’ai pensé, “et si nous n’avions pas de client pendant un mois particulier ? Comment pourrais-je maintenir le flux de paiement des salaires et enregistrer un revenu ?” Nous avons donc pensé à créer un produit, qui était Swiftspeed Appcreator. Il s’agit d’une plate-forme de développement d’applications mobiles multiplateforme. Aucune connaissance en codage n’est requise pour utiliser ce logiciel, et il est inspiré pour aider les entreprises à arriver sur le marché à temps avec une solution d’application mobile sophistiquée, facile à créer, facile à gérer et très abordable à maintenir au lieu d’utiliser un développeur aléatoire.

Comment est la réponse jusqu’à présent?

La réponse a été massive, notre application mobile a été lancée en 2019 et compte jusqu’à présent près de 200 000 installations sur Google Play. Nous avons également plus de 50 000 utilisateurs actifs et plus de 150 000 applications ont été créées à l’aide du logiciel. Il y a beaucoup de publications sur le produit, et l’examen sur Trustpilot montre qu’il a des kilomètres d’avance sur ses concurrents. Pour un produit centré sur l’Afrique, nous nous en sortons parfaitement bien.

Vous souvenez-vous du premier grand projet que vous avez géré ?

Le premier projet que j’ai géré était d’aider mon ami à créer un site Web de commerce électronique pour son projet d’école où il avait l’intention de vendre ses produits.

Comment s’est passé le voyage jusqu’à présent, quelles sont vos bonnes et mauvaises histoires ?

Le voyage a été beau, bien sûr, chaque parcours de vie a des hauts et des bas, mais j’ai toujours utilisé la partie basse de mon histoire comme une motivation pour faire mieux, apprendre à former mon erreur, et m’associer et m’entourer d’une équipe de personnes qui peuvent m’aider à trouver une solution là où je ne pense même pas du tout.

Vous exécutez des didacticiels de programmation sur Twitter, est-ce pratique ?

Ce n’est pas si pratique, mais c’est une passion pour moi, je vois la façon dont la communauté des jeunes nigérians est perçue comme un endroit rempli de fraudeurs, et j’ai réfléchi à la meilleure façon d’aider les jeunes à se repérer en leur enseignant diverses choses sur la technologie, et j’ai choisi d’utiliser Twitter, qui est mon média social le plus actif

Félicitations, vous voyez ce Tweet ; voici une opportunité qui change la vie de passer à la technologie cette année ; nous allons commencer notre voyage de codage.

Titre du cours : HTML, CSS et JAVASCRIPT

Je vais vous expliquer comme vous avez 5 ans; merci de retweeter pour les autres, et commençons !!

— Àgbà Akin (@Kynsofficial) 3 janvier 2022

La participation a été massive, j’ai eu plus de 70 000 abonnés en seulement 2 semaines de démarrage. Des milliers de personnes se sont inscrites au cours et s’entraînent constamment avec une photo de leur espace de travail. Cela me rend heureux que j’élève bientôt un talent générationnel de techniciens dans les plus proches.

Existe-t-il des critères d’adhésion ?

Les critères d’adhésion sont aussi simples que de suivre les cours et de faire tous les devoirs de classe assignés. Nous organisons des examens et offrons également des bourses via notre nouveau produit, Swiftspeed Technology, en offrant des bourses aux étudiants qui se démarquent dans mes cours Twitter pour étudier la programmation et d’autres cours liés à la technologie.

Comment évalueriez-vous l’informatique au Nigeria ?

Je pense que l’informatique, pour l’instant, est encore sous-développée, mais il y a eu une sorte de révolution dans les espaces technologiques avec de grandes startups qui ont mis en sac des fonds de démarrage et de série et ont fait passer leurs produits au niveau supérieur, à la fois sur les scènes locales et mondiales. Si quelque chose d’autre n’avance pas et ne progresse pas dans le pays en ce moment, je suis sûr que la technologie l’est

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Nous avons beaucoup à faire pour combler les fossés technologiques, mais pouvez-vous, en tant qu’expert, prévoir le calendrier possible lorsque nous pourrons réellement combler cela ?

Les fractures technologiques au Nigeria sont stupéfiantes, je reçois beaucoup de haine et d’abus pour faire ce que je fais, enseigner aux gens comment coder gratuitement signifie que nous introduirons une sorte de talent technologique générationnel dans quelques mois et des personnes déjà existantes dans la communauté se sentent menacés, mais un autre succès de développeur a et ne peut jamais avoir d’impact sur votre propre succès “Danny Thompson, 2021”.

Je pense que grâce à un dialogue, un désapprentissage, un réapprentissage et une rééducation appropriés, nous pouvons faire comprendre aux personnes peu informées sur l’objectif de combler le fossé et les divisions que la communauté technologique est suffisamment grande pour que chacun puisse prospérer dans ses relations respectives.

Qu’est-ce qui vous passionne, sur lequel vous travaillez déjà ou envisagez de le faire bientôt ?

Je suis passionné par l’impact sur les connaissances et l’apport de changements positifs à l’écosystème technologique, et j’ai pu le faire avec plus de 78 000 jeunes nigérians qui suivent mes cours de technologie en utilisant les fils Twitter. Cette participation me donne envie de continuer à vouloir redonner à la communauté et diversifier mon contenu. Je pense que j’aimerai m’appeler un créateur maintenant, en raison de la manière constante d’engager mes cours avec le fil Twitter. Celui-ci a plus de 2 millions d’impressions jusqu’à présent.

J’ai l’impression que Twitter n’est peut-être pas suffisant, alors j’ai utilisé ma coutume site Internet ainsi que pour étayer le propos de mon contenu afin que les informations que j’essaie de transmettre sur un sujet particulier soient bien comprises.

Ce sur quoi je travaille, c’est comment enseigner aux gens comment coder a façonné une autre idée de produit d’une plate-forme d’apprentissage qui fournit les outils et les cours nécessaires pour que les gens apprennent, appelons-le simplement l’Udemy de l’Afrique.

— to allafrica.com