Crédit photo: Evan Long/ flickr
Les arrêts cardiaques sont dus à un dysfonctionnement électrique du coeur entraînant une « fibrillation » ou mouvement anarchique du muscle cardiaque.
Il arrive lorsque le coeur n’est plus capable de faire son travail : c’est une cause de mortalité majeure, 10 fois supérieure au décès par accident de la route.
Attention à ne pas le confondre avec une crise cardiaque, appelé "infarctus du myocarde" qui arrive lorsqu'une partie du muscle cardiaque n'est plus irrigué par les coronaires.L'arrêt cardiaque n'est alors pas systématique (Les défibrillateurs n’ont ainsi aucun impact sur ces crises).
Les arrêts cardiaques touchent en France environ 60 000 personnes par an et concernent tous les âges de la population, du jeune sportif à l’adulte actif, comme la personne sédentaire ou même les enfants.
Comment agir face à un arrêt cardiaque ?
Un choc électrique est le seul moyen de remettre le coeur en fonctionnement normal.
Ce choc n’est efficace que s’il est appliqué précocement. Dans plus de 40% des cas, la mort pourrait être évitée si l’on agit tôt !
Que nous dit la loi ?
Le décret du 4 mai 2007 autorise l’utilisation d’un défibrillateur par toute personne témoin d’un arrêt cardiaque.
Il est donc souhaitable que ce type d’appareil, seul capable de sauver rapidement une vie, soit installé à disposition dans des lieux bien ciblés.
Qu’en pensent nos scientifiques ?
Les défibrillateurs automatisés externes ont été mis au point pour pouvoir être utilisés par tous. Ce sont des appareils très simples, qui guident vocalement l’utilisateur «appuyez sur un bouton », efficaces, et sans danger, ni pour la victime, ni pour le sauveteur.
Si le choc électrique n’est pas recommandé, l’appareil ne délivrera aucun choc.
Le seul risque qu’encourt le sauveteur, c’est de sauver la victime .