J'ai toujours géré des "communautés". Eh bien, c'est un calvaire. Avec les réseaux sociaux tout, pourtant, devrait être facile. Pas du tout. Personne ne maîtrise correctement leurs fonctions. Même les plus évidentes. Et, comme pour les vaccins, il y a une quantité non négligeable de récalcitrants absolus. Et je ne parle pas de ceux qui ne voient pas passer leurs mails. Si bien que je dois avoir une stratégie adaptée à chacun : envoyer un rappel, juste avant une réunion, un sms au démarrage (avec le lien visio) ou téléphoner lorsque je soupçonne un oubli. Ce qui ne va pas de soi car tous ces gens ne sont pas des proches. Certains pourraient même se considérer comme mes supérieurs. Leur seul point commun est d'être une sorte d'élite intellectuelle, pour laquelle le progrès technique devrait être une évidence.
Une histoire de vieux ? Quand j'enseignais, j'avais proposé à mes élèves un travail sur un blog. Mon mot de passe ne marche pas ! Est-ce celui avec lequel vous vous êtes inscrit ? etc. Que des problèmes idiots...
N'allons pas chercher plus loin la perte de productivité que produit l'informatique ?
Un temps, on disait que les libertaires avaient vu Internet comme le moyen d'imposer leur mode de vie. L'expérience montre qu'une société se construit. Elle doit définir ce qu'elle veut faire, écrire les lois qui correspondent à son projet et, surtout, former ses citoyens pour qu'ils les suivent. Bref, c'est ce que les livres de management appellent le changement. Dommage qu'on ne les lise pas.