Les véhicules professionnels avec une vignette Crit’Air 5 ou non classés sont bannis dans une très grande partie de la ville de Toulouse.
La mise en place de la zone à faibles émissions
À partir de ce mardi 1er mars, les véhicules professionnels avec une vignette Crit’Air 5 ou non classés, seront interdits de la majorité de la ville rose. Cette mesure ne concerne pour l’instant pas beaucoup de véhicules. Seuls les véhicules types fourgons, poids lourds ou fourgonnettes sont mis en cause. Pour savoir si votre véhicule est concerné vous pouvez obtenir un certificat Crit’Air en ligne.
Pas de panique pour les autres véhicules pour l’instant. En revanche, la Zone à faibles émissions (ZFE) sera progressivement étendue à d’autres véhicules et pourra concerner les véhicules particuliers les plus polluants en 2023. Cette Zone à faibles émissions a été le sujet de mois de concertations et de contestations. L’objectif final étant de faire baisser les émissions de polluants dans les zones les plus peuplées.
La pollution de l’air dans la zone concerne la santé de 430 000 habitants, pourtant les restrictions font toujours face à de nombreuses contestations de la part des automobilistes. Les mesures restrictives pour les particuliers ne seront pas en vigueur avant quelques années, de quoi anticiper un changement vers un véhicule moins polluant.
Les véhicules concernés le 1er mars
Les véhicules professionnels possédant une vignette Crit’Air 5 n’ont plus le droit de circuler dans la majeure partie de la ville, mais également sur certains axes de Colomiers et Tournefeuille. Le territoire comprend une zone de 72 km² qui s’étend de la rocade Arc-en-Ciel à l’échangeur vers la A68.
La restriction est valable de jour comme de nuit sans distinction. Elle concerne actuellement moins d’1 % du parc roulant de la métropole. De plus la marie a accordé plusieurs dérogations temporaires ou ponctuelles afin de ne pas pénaliser les entreprises. La différence ne sera donc qu’infime pour les automobilistes.
Des restrictions progressives jusqu’en 2024
Pour l’instant les restrictions sont légères, mais cela va aller croissant d’ici à 2024. Dès le 1er septembre, cela concernera les véhicules professionnels certifiés Crit’Air 4. Puis dans un an, au premier janvier 2023 cela concernera les véhicules particuliers de Crit’Air 4 et 5. L’objectif en 2024 est que seuls les véhicules certifiés Crit’Air 0, 1 ou 2 puissent circuler dans la zone à faibles émissions. À cette date, environ 16 % du parc automobile serait concerné, soit 45 000 véhicules.
Des primes à la conversion
Pour les automobilistes concernés par les restrictions à venir, il est possible d’anticiper les mesures et changer de véhicule. Pour faciliter cette transition, Toulouse Métropole a mis en place des primes, venant compléter les primes à la conversion proposées l’État. Ces aides sont soumises à conditions et le montant peut aller jusqu’à 40 % du seuil hors taxe plafonné, en fonction du véhicule et du revenu fiscal de référence.
Pour l’instant les mesures sont surtout incitatives, aucun moyen n’est déployé afin de contrôler et vérifier son application. Le but est de faire comprendre sans sanctionner pour l’instant. Néanmoins d’ici à 2024 des contrôles pourront avoir lieu pour vérifier le bon respect de ces mesures. 5/5 - (1 vote)