Mais la Russie a plus d’une spécificité : elle tue ses opposants internes, elle leur met une balle dans la tête ou leur injecte un poison mortel. Et quand ils ne sont pas assassinés, les anti-Poutine finissent en prison ou dans des goulags. L’armée russe veut donner des leçons à l’occident, elle rase pourtant des villes comme Alep (Syrie) ou Grozny (Tchéchény). Elle rampe (avec les mercenaires de Wagner) en Afrique pour protéger les putschistes ou les dictateurs moyennant minerais et terres rares. Cela, M. Mélenchon n’en parle pas. Zemmour non plus d’ailleurs. Quant à Le Pen, il est facile de ressortir sa photo (voir plus haut) dans le bureau de Poutine en 2017 où elle était venue chercher financement et absolution.
Et quand Poutine (ancien du KGB) invite ses chefs militaires à mettre en alerte les forces nucléaires russes, il ne se trouve personne dans le trio pour refuser ce chantage. Alors que des négociations pourraient se tenir à la frontière avec la Biélorussie, chacun sent bien que seule la voie diplomatique peut avoir une chance de mettre fin au conflit voulu et ouvert par la Russie. L’Ukraine est un pays libre, démocratique, il a été envahi par des troupes agressives. Point barre. Il n’y a pas de mais.
J'apprends, en écrivant ces lignes que Zemmour propose aux réfugiés ukrainiens (des femmes et des enfants notamment) qui fuient la guerre — dont des bombardements mortels — de rester en Pologne…plus près de chez eux plutôt que de venir en France. Ben voyons. Quelle indignité.