Ce qui se passe en Ukraine est affreux, mais était parfaitement prévisible avec un dirigeant diabolique comme l’est Poutine. L'homme est un monstre, mais il est étonnant de constater à quel point certains politiciens ou certaines célébrités sont incapables de discerner le bien du mal et n’arrivent pas à percevoir qui est vraiment ce dictateur et qu’elle est sa détermination à s’attaquer à un peuple innocent.
Peut-être devrions-nous demander à ces gens d'intervenir ou de négocier avec l'ancien chef du KGB, pour stopper les troupes russes en Ukraine, mais ces gars-là, à l'exception de notre ex-président, doivent être difficiles à joindre pour réponse ou juste commenter.
Je pense bien sûr à l'ancien président George W. Bush qui, en 2001, avait regardé Vladimir Poutine dans les yeux pour sonder son âme : « J'ai regardé l'homme dans les yeux. Je l'ai trouvé très direct et digne de confiance », avait-il alors déclaré en regrettant ses propos un peu plus tard. « . . . J'avais pu me faire une idée sur son âme. »
Trump ne regrette sans doute pas ce qu'il a dit quand Poutine a mis en branle son agression contre l'Ukraine : il l’a alors qualifié de « coup de génie » et l'a trouvée « très avisée » en considérant les troupes massées à la frontière ukrainienne comme des soldats venus là pour maintenir la paix.
Ensuite, il y a aussi certains de mes compatriotes célèbres, comme l'acteur Gérard Depardieu devenu un grand fan de Poutine, après s'être fait prendre pour fraude fiscale en France, il n'a cessé de clamer que la vie est belle en Russie.
Ce nouveau citoyen russe va même jusqu'à déclarer dans un article publié par Vanity Fair en juin 2015 : « Je suis prêt à mourir pour la Russie parce que les gens y sont forts ; je ne veux point crever comme un con dans la France de maintenant. »
Et puis il y a Jean-Claude Killy à qui le journal Le Parisien demandait en février 2018 : « Êtes-vous toujours proche de Vladimir Poutine ? » Il n'a pas hésité un instant : « Oui, c'est un vrai copain. J'ai encore déjeuné avec lui le 10 janvier au Kremlin. Nous jouons au hockey, nous allons en montagne, en Sibérie, on fait du rafting… Il n'a pas bonne presse en France…
Je ne suis pas de ceux qui vont dans le sens du vent. Il n'est pas du tout infréquentable. J'ai travaillé avec lui pendant sept ans pour Sotchi 2014, quarante-trois voyages là-bas où il était pratiquement toujours présent, c'était lui le patron des Jeux, plus de soixante rencontres au total. J'apprécie l'homme, on s'appelle souvent, je connais sa famille, sa fille. »