Pire : la confrontation entre Laurent Lucas et Aurélien Recoing tourne au ridicule, notamment lorsque ce dernier se met à aboyer et baver comme un vulgaire cabot pour montrer sa rage. En guise de scènes d’angoisse, on doit subir pendant de longues minutes les bruits de succion d’une grand-mère aspirant sa soupe. Une fois rassasiée, elle se mettra à faire de grands gestes en traitant tout le monde de « sodomite » et autres noms d’oiseaux. Sinistre. Car s’il est évidemment difficile de faire du vrai bon fantastique lorsque le budget alloué aux effets spéciaux est réduit à zéro, cela n’excuse pas l’inanité du scénario et la pauvreté de la mise en scène – on dirait du Jean Becker. Extrêmement dispensable.
2/10
(également publié sur Écran Large)