Hier matin elle était au creux de mes bras. Ce soir, nous ignorons où elle est. Si elle est encore vivante. Nous ne savons pas.
Elle a quitté la maison de mes beaux parents vers 20 heures et n'est jamais rentrée. Ce n'est pas une chienne fugueuse. Mon beau père, 1er adjoint, a fait ce qu'il a pu. Une amie implantée dans les associations de protection animale m'a offert son aide et son réseau.
Pendant une partie de la journée les enfants pleuraient. Moi aussi. Je recevais aussi des scuds de mon boulot. Mais je m'en fous. Un des gars de mon équipe a perdu son beau-père. Moi j'ai perdu notre chien... La douleur reste la même.
Cette semaine a été dure. Au boulot, ma hiérarchie s'est occupée de bien continuer à m'humilier et à me démotiver. La santé n'est pas au top. J'ai vu mon ancien chef dans un vilain état, avec 10 kg de moins et une opération programmée. Le stress dans notre entreprise est en train de nous tuer à petit feu.
Mais de cela je m'en fous. Dans ce billet il y a la première photo de Galia, et la dernière que j'ai prise. Je pense que je vais être inconsolable pendant un long moment...