Après l’élocution du président du sommet, une réunion a donné l’occasion aux chefs d'État et aux gouvernements d'interagir, d'échanger, d’informer et de se coordonner sur les questions liées au gaz. Ces discussions ont identifié la nécessité d’intensifier les efforts d’exploration afin d'augmenter les exportations de gaz, tout en répondant aux défis majeurs existants. Le forum des pays exportateurs se tient à un moment où le monde est confronté à plusieurs défis contemporains. Le coronavirus en est un réel exemple. La pandémie du Covid-19 a provoqué une baisse drastique de l’activité mondiale, entraînant à son tour une diminution de la consommation énergétique. Or, depuis la reprise des affaires, on assiste à une demande accrue et exponentielle sur le secteur de l’énergie fossile et notamment du gaz naturel. Par conséquent, une demande plus importante que la production disponible et in fine une flambée du prix pour le consommateur. Cheikh Tamim a tenu tout de même à rassurer en soulignant son engagement pour assurer une stabilité énergétique auprès des consommateurs. En effet, le Qatar a l’intention d'augmenter sa capacité de production de gaz naturel liquéfié de 77 millions de tonnes par an actuellement, à 126 millions d'ici 2027. Le défi environnemental a été également au cœur des discussions du sommet. Le chef du gouvernement d'unité nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah, a déclaré que les pays exportateurs doivent prendre en compte le problème climatique et ses effets sur l'avenir de notre planète, en veillant à ce que le monde reçoive une énergie propre et durable. En effet, ce sont de vrais changements structurels qui doivent être entrepris pour espérer atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris, à savoir contenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre l’action menée pour limiter cette élévation. Un constat approuvé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui s'est exprimé sur ce sujet "Il faut absolument améliorer nos solutions technologiques pour produire un gaz propre et assurer la transition écologique". Le gaz naturel russe est apparu sur la scène de la crise ukrainienne comme une préoccupation majeure auprès des pays présents au forum FPEG. En effet, depuis la reconnaissance des régions ukrainiennes Donetsk et Lougansk comme territoires indépendants par Vladimir Poutine, l’Occident se trouve dans l’obligation de porter de véritables sanctions contre la Russie, ce qui engendrerait une riposte de Moscou en diminuant considérablement la livraison de gaz naturel en Europe. L'utilisation de l'énergie comme arme russe se profile face à l'Union européenne, ce qui contribue à une envolée des prix dans ce secteur. Des tarifs déjà impactés depuis 2021 avec une augmentation globale de plus de 600%. L’Europe paie le prix de sa quasi-dépendance en gaz vis-à-vis de l'étranger, notamment de la Russie. Dans ce contexte, le marché européen dépendant à plus de 40% du gaz russe pense qu’il est nécessaire de se diversifier en approvisionnement énergétique en se tournant vers les autres membres du FPEG. Néanmoins, les pays exportateurs ont affirmé à l'Europe ne pas pouvoir s'engager sur des commandes sans des contrats à long terme. Car pour fournir l'Europe en gaz, les pays producteurs doivent faire d'importants investissements, afin d'augmenter leur production et acheminer celui-ci jusqu’au vieux continent. Une guerre énergétique se profile à l’horizon. Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...
Le sommet du forum des pays exportateurs sur fond de conflit russo-ukrainien
Publié le 25 février 2022 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Le forum a débuté ses travaux à Doha avec ses dirigeants afin d’examiner les moyens d'accroître leur production. L’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani (président du sommet), a affirmé lors de son discours d’ouverture que le monde a connu au cours des deux dernières décennies, un changement majeur dans la carte énergétique, dans laquelle le gaz naturel a occupé une place colossale. Il a également affirmé que son pays continuera à soutenir les efforts visant à protéger les intérêts des exportateurs de gaz et de leurs consommateurs, tout en renforçant le rôle d’une transition vers une production à faibles émissions de carbone. L’émir n’a cessé de souligner l’importance du gaz naturel, qui, pour lui, est la source énergétique la moins nocive pour l’environnement. De ce fait, Doha s'emploie à développer et à augmenter sa capacité de production de gaz naturel grâce à des projets et investissements dans des technologies solaires respectueuses de l’environnement.
Après l’élocution du président du sommet, une réunion a donné l’occasion aux chefs d'État et aux gouvernements d'interagir, d'échanger, d’informer et de se coordonner sur les questions liées au gaz. Ces discussions ont identifié la nécessité d’intensifier les efforts d’exploration afin d'augmenter les exportations de gaz, tout en répondant aux défis majeurs existants. Le forum des pays exportateurs se tient à un moment où le monde est confronté à plusieurs défis contemporains. Le coronavirus en est un réel exemple. La pandémie du Covid-19 a provoqué une baisse drastique de l’activité mondiale, entraînant à son tour une diminution de la consommation énergétique. Or, depuis la reprise des affaires, on assiste à une demande accrue et exponentielle sur le secteur de l’énergie fossile et notamment du gaz naturel. Par conséquent, une demande plus importante que la production disponible et in fine une flambée du prix pour le consommateur. Cheikh Tamim a tenu tout de même à rassurer en soulignant son engagement pour assurer une stabilité énergétique auprès des consommateurs. En effet, le Qatar a l’intention d'augmenter sa capacité de production de gaz naturel liquéfié de 77 millions de tonnes par an actuellement, à 126 millions d'ici 2027. Le défi environnemental a été également au cœur des discussions du sommet. Le chef du gouvernement d'unité nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah, a déclaré que les pays exportateurs doivent prendre en compte le problème climatique et ses effets sur l'avenir de notre planète, en veillant à ce que le monde reçoive une énergie propre et durable. En effet, ce sont de vrais changements structurels qui doivent être entrepris pour espérer atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris, à savoir contenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre l’action menée pour limiter cette élévation. Un constat approuvé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui s'est exprimé sur ce sujet "Il faut absolument améliorer nos solutions technologiques pour produire un gaz propre et assurer la transition écologique". Le gaz naturel russe est apparu sur la scène de la crise ukrainienne comme une préoccupation majeure auprès des pays présents au forum FPEG. En effet, depuis la reconnaissance des régions ukrainiennes Donetsk et Lougansk comme territoires indépendants par Vladimir Poutine, l’Occident se trouve dans l’obligation de porter de véritables sanctions contre la Russie, ce qui engendrerait une riposte de Moscou en diminuant considérablement la livraison de gaz naturel en Europe. L'utilisation de l'énergie comme arme russe se profile face à l'Union européenne, ce qui contribue à une envolée des prix dans ce secteur. Des tarifs déjà impactés depuis 2021 avec une augmentation globale de plus de 600%. L’Europe paie le prix de sa quasi-dépendance en gaz vis-à-vis de l'étranger, notamment de la Russie. Dans ce contexte, le marché européen dépendant à plus de 40% du gaz russe pense qu’il est nécessaire de se diversifier en approvisionnement énergétique en se tournant vers les autres membres du FPEG. Néanmoins, les pays exportateurs ont affirmé à l'Europe ne pas pouvoir s'engager sur des commandes sans des contrats à long terme. Car pour fournir l'Europe en gaz, les pays producteurs doivent faire d'importants investissements, afin d'augmenter leur production et acheminer celui-ci jusqu’au vieux continent. Une guerre énergétique se profile à l’horizon. Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...
LES BRÈVES
Après l’élocution du président du sommet, une réunion a donné l’occasion aux chefs d'État et aux gouvernements d'interagir, d'échanger, d’informer et de se coordonner sur les questions liées au gaz. Ces discussions ont identifié la nécessité d’intensifier les efforts d’exploration afin d'augmenter les exportations de gaz, tout en répondant aux défis majeurs existants. Le forum des pays exportateurs se tient à un moment où le monde est confronté à plusieurs défis contemporains. Le coronavirus en est un réel exemple. La pandémie du Covid-19 a provoqué une baisse drastique de l’activité mondiale, entraînant à son tour une diminution de la consommation énergétique. Or, depuis la reprise des affaires, on assiste à une demande accrue et exponentielle sur le secteur de l’énergie fossile et notamment du gaz naturel. Par conséquent, une demande plus importante que la production disponible et in fine une flambée du prix pour le consommateur. Cheikh Tamim a tenu tout de même à rassurer en soulignant son engagement pour assurer une stabilité énergétique auprès des consommateurs. En effet, le Qatar a l’intention d'augmenter sa capacité de production de gaz naturel liquéfié de 77 millions de tonnes par an actuellement, à 126 millions d'ici 2027. Le défi environnemental a été également au cœur des discussions du sommet. Le chef du gouvernement d'unité nationale libyen, Abdel Hamid Dbeibah, a déclaré que les pays exportateurs doivent prendre en compte le problème climatique et ses effets sur l'avenir de notre planète, en veillant à ce que le monde reçoive une énergie propre et durable. En effet, ce sont de vrais changements structurels qui doivent être entrepris pour espérer atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris, à savoir contenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre l’action menée pour limiter cette élévation. Un constat approuvé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui s'est exprimé sur ce sujet "Il faut absolument améliorer nos solutions technologiques pour produire un gaz propre et assurer la transition écologique". Le gaz naturel russe est apparu sur la scène de la crise ukrainienne comme une préoccupation majeure auprès des pays présents au forum FPEG. En effet, depuis la reconnaissance des régions ukrainiennes Donetsk et Lougansk comme territoires indépendants par Vladimir Poutine, l’Occident se trouve dans l’obligation de porter de véritables sanctions contre la Russie, ce qui engendrerait une riposte de Moscou en diminuant considérablement la livraison de gaz naturel en Europe. L'utilisation de l'énergie comme arme russe se profile face à l'Union européenne, ce qui contribue à une envolée des prix dans ce secteur. Des tarifs déjà impactés depuis 2021 avec une augmentation globale de plus de 600%. L’Europe paie le prix de sa quasi-dépendance en gaz vis-à-vis de l'étranger, notamment de la Russie. Dans ce contexte, le marché européen dépendant à plus de 40% du gaz russe pense qu’il est nécessaire de se diversifier en approvisionnement énergétique en se tournant vers les autres membres du FPEG. Néanmoins, les pays exportateurs ont affirmé à l'Europe ne pas pouvoir s'engager sur des commandes sans des contrats à long terme. Car pour fournir l'Europe en gaz, les pays producteurs doivent faire d'importants investissements, afin d'augmenter leur production et acheminer celui-ci jusqu’au vieux continent. Une guerre énergétique se profile à l’horizon. Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...