EP Caprice - Kevin Preston

Publié le 24 février 2022 par Concerts-Review

EP Caprice - Kevin Preston

Wild Honey Records

( michel)

C'est en 2000 que la planète musique entend parler de Kevin Preston, un brave gars originaire de la San Fernando Valley, proche de LA.

Billy Bones décide de reformer The Skulls, un des fleurons punk de LA, il fait appel à un jeune guitariste qui fréquentait la même école que sa fille: Kevin Preston!

En 2004, avec Aaron Minton, Erik Arcane, David S. Field et Daniel Nyby, Kevin fonde le glam punk rock band Prima Donna, groupe qui a un jour compté Glen Matlock en ses rangs.

La discographie du combo, toujours en activité, se chiffre à cinq albums et une kyrielle de EP's.

Kevin étant un guitariste très prisé en Californie se retrouve dans d'autres formations, notamment Foxboro Hot Tubs, un side project de Green Day, Billie Joe Armstrong fait aussi appel à lui chez The Longshot , un autre de ses plans garage, tout naturellement Green Day embrigade illico presto le brave Preston comme touring member.

On reste dans la famille!

Fin 2021, un caprice, Kevin décide de graver un effort solo, a three-track punk-a-billy EP, qu'il baptise ' Caprice'.

Trois morceaux, même pas 6 minutes de musique, Kevin est de la race des loirs.

tracks:

1. Caprice

2. Close My Eyes

3. I Know Where I Stand

crédits:

All songs written and performed by Kevin Preston
Produced and recorded by Bruce Witkin
at Unison Music Studios

Pochette: Kevin ( le regard absent) et sa guitare, détriplés en rouge et noir, s'il a besoin d'une masseuse on peut lui proposer Jeanne.

La plage initiale ' Caprice' semble sortir en ligne droite du jukebox d'Alan Vega.

Du punk rock, aux effluves All Shook Up, passé dans un milkshaker détraqué qui risque de te sauter en pleine poire et de te défigurer pour le coup, ta pauvre maman aura du mal à te reconnaître.

Dommage que Christophe a passé l'arme à gauche, il aurait aimé ce chant spasmodique et ces guitares qui grondent à la manière d'un Brian Setzer sur son album

Sérieuse décélération lors de la seconde plage, 'Close my Eyes', une romance sur laquelle plane l'ombre de Chris Isaak et des productions de chez Sun Records .

Vais emmener ma copine au Blue Hotel et sur la route lui ferai écouter 'Close my Eyes', elle va craquer, c'est une grande romantique!

I Know Where I Stand' .

Quand tout gosse tu entends ton père chanter ' Return to Sender' ça te marque à jamais, il est donc tout à fait naturel avec un tel background que le style de Kevin Preston s'assimile aux grandes figures du rock des fifties: le King, Ritchie Valens , Buddy Holly, Carl Perkins, etc..

Le gars sait d'où il vient, et où il va, et avec son jeu de guitare bourré de licks dévastateurs, son look rebelle et son timbre idéal pour tomber toutes les rockabilly chicks de l'univers, il pourrait bien prendre la place de chats de gouttière vieillissants.