"Rien ne presse tant un Etat que l'innovation : le changement donne seul forme à l'injustice et à la tyrannie." (Montaigne)
Cela fait, au moins, cinq cents ans que l'on répète les mêmes erreurs. Comment l'expliquer ?
Ce sont les "jeunes cons" qui réussissent. L'étroitesse de vue des milliardaires et de nos gouvernants est effrayante. C'est elle qui les pousse à croire au changement par l'utopie : "dans l’éloignement presque infini où ils vivaient de la pratique, aucune expérience ne venait tempérer les ardeurs de leur naturel" (Tocqueville).
C'est l'aveuglement qui donne la victoire. En moyenne, l'intelligent s'en tire mieux que le borné. Mais, dans la masse des bornés, il y en a toujours un qui parvient au sommet. C'est comme cela que je vois la lutte entre le virus, degré zéro de la vie, et les êtres complexes.
C'est peut-être sain et naturel. Mais je me demande si on ne peut pas trouver un "réglage", qui permette d'avoir les bénéfices de ce phénomène, en atténuant les crises qu'il produit.