Non non je ne vous parlerais point de vos pratiques sexuelles et de votre plaisir ou dégoût à manier la cravache avec votre partenaire )
Lisant récemment un dossier du nouvel observateur consacré à l'autorité, j'ai eu l'idée d'un article sur ce châtiment corporel qui agite les plus grandes autorités européennes. Faut-il donner des fessées? est-ce que cela sert à quelque chose pour marquer son autorité? quel message cela donne-t-il à l'enfant?
Pendant mon enfance, j'ai du recevoir quelques fessées mais je ne m'en souviens pas, preuve que ce geste n'est pas traumatisant s'il reste exceptionnel. De manière générale, mes parents n'avaient pas besoin de lever la main pour que j'obéisse ou que je ne fasse pas preuve d'insolence mais il faut avouer que j'étais une enfant sage.
Il m'est déjà arrivé de donner des petites tapes sur la couche du chérubin dans un moment de totale exaspération (en général la nuit en plein manque de sommeil) et si je peux éviter ce geste à l'avenir je le ferai. La fessée traduit notre colère, on se décharge sur l'enfant quand les mots n'ont pas suffi. La seconde suivant le geste je me suis sentie très mal à l'aise de ne pas m'être contrôlée et le chérubin a hurlé de plus belle ne comprenant pas ce geste.
Comment peut-on expliquer à un enfant qu'il ne doit pas taper ses parents, ses grands-parents quand il est furieux ou ses camarades de crèche, de nounou, de maternelle si nous, parents nous utilisons la fessée en cas de conflit? Peut-on se faire respecter dans la vie sans en venir aux mains? (certains papas conseillent à leur fiston de s'imposer physiquement dans la cour de l'école et remember le coup de boule de Zidane)
Aujourd'hui, avec ma jeune et courte expérience de maman, j'ai tendance à penser que l'autorité passe par autre chose que par la fessée : le ton de la voix, la conviction dans les paroles dites et l'attitude correspondante, des actes qui ne sont pas en contradiction avec le discours, les mêmes limites fixées par les deux parents.
Et chez vous, fessée ou pas fessée?