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Edge of Eternity : un hommage aux J-RPG ?

Publié le 20 février 2022 par Kévin Mister Bazar @misterbazr

test edge of eternity

Provenant d’une campagne participative puis un premier lancé en accès anticipé en 2018, le jeu de rôle Edge of Eternity des développeurs de Midgar arrive donc dans sa version complète. Peut-on espérer avoir un jeu de qualité irréprochable rendant hommage aux plus grands J-RPG ? Quelques peu audacieux et avec un esprit « à la française » Clairement lorsque l’on pense au jeu de rôle, on pense assez facilement aux JRPG tel que Final Fantasy, Chrono Trigger ou encore Xenoblade Chronicles… Bref, des japonais puissants et extrêmement reconnus dans le monde que l’on aime parcourir par l’univers qui se composent. C’est donc clairement audacieux lorsque l’on propose de s’approprier les codes du genre en tant que développeur français et de les mettre dans un jeu tel qu’Edge of Eternity. Cela fait forcément peur aux premiers abords puisque les enjeux sont très hauts et on va donc voir si cet esprit à la française dans un jeu vidéo J-RPG vaut le coup d’oeil. Ce projet ambitieux nous plonge alors dans Heyron, un lieu en pleine guerre contre des envahisseurs extraterrestres prénommés les Archélites. On est alors dans un conflit avec de la magie et des méca très puissants. On fait alors la connaissance des tous premiers personnages du jeu où une nouvelle menace plane à l’horizon, la Corrosion qui est une maladie extrêmement mortelle et qu’aucun remède n’est alors connu. L’aventure commence alors dans la peau de Daryon qui va être notre héros principal avec sa soeur Sélène et d’autres personnages que l’on va découvrir au fur et à mesure. On a alors finalement une double aventure celle de la Corrosion et de l’invasion extraterrestre. Un scénario classique mais des dialogues profonds Bien évidemment le scénario reste dans les clous de ce qu’on a l’habitude de voir dans les classiques des RPG japonais. Midgar Studio a bien compris cela mais a réussi à mettre sa touche personnelle dans les dialogues. On y découvre alors un touche profonde, des répliques cinglantes et plutôt riches. On a droit alors des dialogues familiers et modernes qui cassent un peu avec les habitudes que l’on a de ce genre de jeux qui restent d’habitude dans des dialogues plutôt formel. On ressent ainsi une certaine légèreté agréable ce qui nous amènent alors à être plus proche des protagonistes que l’on apprécie fortement. On constate cependant des défauts du jeu surtout au niveau du faciès des personnages qui restent relativement neutres, ne permettant pas de dégager des émotions profondes et sincères. On a ainsi des expressions faciales clairement à la traîne et le rendu est donc peu convainquant. On constate aussi un manque de précision et de finesse sur les différents éléments que composent les protagonistes. Est-ce que l’on peut reprocher à Midgar Studio ces quelques défauts ? Personnellement, je ne suis pas étonné par ce manque de précision pour un premier jeu dans ce style de la part du studio. Il n’en reste pas moins à la hauteur de mes espérances avec une très bonne qualité. Les cinématiques ont ainsi été revu à la hausse suite à l’accès anticipé et c’est agréable. En effet, ces quelques manquements ne sont qu’anecdotiques comparés à la qualité de la direction artistique. Les efforts réalisés par le studio pour Edge of Eternity sont colossaux et merveilleux. On a ainsi droit à un très beau jeu avec des paysages magnifiques dignes des grands studio, je n’ai pas peur de le dire ! On a aussi droit à des phases jours/nuits mises en place par le studio tout comme une variation de la météo qui est tout à fait notable et qui vient s’ajouter à la variation des résistances et des faiblesses aux différents éléments magiques. De plus, la musique est aussi excellente. Le studio a fait alors appel à Cédric Menendez et Yasunori Mitsuda. Celui-ci est un compositeur très connu et populaire dans l’univers des jeux vidéo à qui l’on doit notamment Chrono Trigger, Xenogears, Inazuma Eleven et même le mythique Xenoblade Chronicles… Le choix est clairement astucieux permettant d’amener un peu plus ce RPG dans la féérie Japonaise. On y découvre alors des ambiances enivrantes tout le long de l’aventure. Elles sont mémorables et j’aimerai même à dire qu’on peut très aisément les réécouter par la suite à part. Un J-RPG à point avec une pointe de Midgar Oui, les bases du RPG sont présentes dans le genre tactical RPG avec des zones de combat divisées en quadrillage. Chaque zone peut alors contenir jusqu’à quatre personnages que l’on va devoir poser de façon stratégique pour attaquer, passer son tour ou utiliser une arme… Heureusement pour moi, l’exploration et la progression dans le jeu se font librement et c’est un énorme avantage, une grosse bouffé d’air. On a alors un jeu qui mêle combat au tour par tour et découverte en monde ouvert pour progresser dans l’histoire. Edge of Eternity réussit à m’émerveiller, on y retrouve alors différents éléments de combat rappelant la licence Final Fantasy. On y découvre une jauge ATB, le délai de temps d’action avant de pouvoir agir et qui se remplit peu à peu durant le combat. Dès lorsque cette jauge de combat est remplie, on peut alors choisir d’effectuer une action : attaquer, défendre, utiliser un objet ou de la magie…). Mais on n’est pas les seuls à avoir une jauge puisque l’adversaire en dispose d’une aussi et on va devoir la prendre en compte pour nos combats rajoutant ainsi des phases tactiques intéressantes. En effet, les adversaires peuvent alors interrompre nos actions si on ne fait pas attention. De plus, si l’adversaire ne nous fait pas face, on peut augmenter les dégâts qu’on va lui infliger, tout comme les répercussions de la météo. Une aventure à part Tout au long de notre aventure, on va pouvoir récupérer des cristaux; un peu à la manière des materias dans FFVII. Grâce à ceux-ci, on va alors pouvoir améliorer nos armes, ils vont ainsi permettre d’augmenter les caractéristiques d’un personnage et de lui attribuer alors une compétence qui va varier en fonction du protagoniste choisit et de la couleur du cristal en possession. De plus, on retrouve alors les améliorations statistiques automatiques qui résultent de la montée en puissance de nos différents héros. On va alors devoir aussi s’équiper et pour cela, on est clairement dans du classique. On peut l’acheter, le trouver mais aussi le fabriquer grâce à des plans et des matériaux obtenus. Grâce à cela, on va pouvoir s’équiper de la tête aux pieds en passant par les bras, le buste et les jambes. Bien évidemment la quête principale est assez dense et à cela s’ajoute aussi les quêtes secondaires apportant un contenu non négligeable et annonçant de belles heures de jeu. On a ainsi une expérience plus qu’honorable. On a aussi droit aux tableaux de chasse (à la manière de Monster Hunter) qui sont présents dans différents lieux et qui vont nous obliger à terrasser de nombreux ennemis. On gagnera ainsi de l’expérience mais aussi et surtout des récompenses ! De plus, dans Edge of Eternity, on y trouve aussi une monture, les Nekaroo qui ressemble à des félins massifs et qui rappellent des créatures présentes dans Monster Hunter Rise. Grâce à lui, on va ainsi pouvoir parcourir plus facilement de grandes zones même si on en profite trop peu sur l’étendu de la map. Par contre, on pourra se servir de son flair afin de trouver des trésors cachés.

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