Résumé : Vaelin Al Sorna, héros légendaire du Royaume Unifié, accomplit son dernier voyage. Sur le navire qui l’emmène vers sa condamnation, il raconte à un jeune chroniqueur impérial les événements qui l’ont conduit à cette tragique conclusion.
Vaelin aurait dû succéder à son père, le célèbre Seigneur de Guerre, mais il était promis à un autre destin. Confronté dès l’enfance au quotidien rude d’un combattant de la Foi, il n’aura désormais pour seule famille que l’Ordre qui l’a recueilli dans ses rangs. C’est là, entre les maîtres sans pitié et les épreuves initiatiques mortelles, qu’il se liera à vie à ses frères d’armes, et à celle qu’il n’a pas le droit d’approcher. Devenu le fer de lance d’un royaume gouverné par le sang, Vaelin est redouté sur tous les champs de bataille. Mais c’est pourtant son humanité qui fera de lui à la fois un héros et un traître…
Avis : Vaelin est abandonné par son père dans une sorte de monastère où il va être formé pour combattre. Le sixième Ordre. On va lui apprendre également les préceptes de la Foi et il va partager ses journées avec des enfants de son âge qui vont devenir ses frères. On assiste alors à sa vie et à ce qui l’a emmené sur ce bateau bien des années plus tard, un navire qui se dirige vers son dernier combat.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, l’auteur prend vraiment le temps de raconter l’enfance de Vaelin, ses désirs, sa morale qui se construit petit à petit, et sa Foi. Sa relation avec ses frères aussi qui se bâtit petit à petit. Vaelin est un personnage très attachant et ce qu’il va vivre est très dur. C’est assez long comme livre, parce qu’il est très dense, l’auteur tient à raconter en détail ce qu’il s’est passé, et c’était très intéressant, même si vers la fin je trouvais que ça commençait à faire long et à tirer en longueur. Je voulais savoir ce qui avait emmené Vaelin là où il était et pourquoi.
Il y a des passages très difficiles, Vaelin va subir des pertes, il va également devoir faire des choix. Si je me suis beaucoup attachée à lui, je me suis également attachée aux personnages qui l’entourent. Ses frères notamment. Mais il y en a aussi que j’ai détesté, particulièrement le roi Janus que j’ai eu envie d’étrangler plus d’une fois.
Malgré la densité, j’ai trouvé que c’était bien écrit, que c’était facile à comprendre même si je me perdais parfois dans le nom des personnages (mais il se trouve qu’il y a un glossaire à la fin pour nous aider à resituer tout ça, glossaire que je n’avais pas remarqué parce que j’écoutais le livre en audio). Pour une fois l’histoire d’amour ne sort pas de derrière les fagots, si elle ne m’a pas fais vibrer, elle a le mérite d’avoir été travaillé.
La fin m’a pas mal bouleversé et on a envie de lire la suite, même si ça attendra un peu, car j’ai besoin d’une lecture moins dense.
Mon avancée sur mon diamond painting :
éé