Je ne saurai jamais retenir la fraîcheur de l’eau
dans mes mains crispées
ni la tiédeur de l’oiseau.
Mon regard est fixé sur le malheur
poussière lointaine qui devient le monde.
Ne reste pas dans la prison
de mon amour et de ma vie.
Mon regard est fixé sur le destin et la mort
et supprime tout le ruban des heures de pur soleil
et de neige et de fleur.
***