A l'époque où je travaillais avec les Chambres de commerce, leurs dirigeants me disaient qu'ils avaient la nostalgie des communistes : ils étaient convaincus qu'ils ne connaissaient rien à l'entreprise, mais ils voulaient de l'emploi. Tant que l'entreprise en fournissait, ils laissaient la Chambre faire son travail.
En écoutant l'histoire d'Ernest Bevin, je me suis demandé s'il n'aurait pas été plus efficace pour tout le monde que les syndicalistes aient été de droite. Les employés auraient bien gagné leur vie, et il n'y aurait pas eu de grèves.
Comme dans ces histoires que l'on me racontait dans mon enfance, selon que l'on met une personne à un endroit ou à un autre, on obtient le paradis ou l'enfer ? Et c'est la raison et le bon sens qui pavent ce dernier ?