Je vivais les derniers jours du monde, j'en avais conscience et je ne n'essayais pas de me consoler ni de distraire mon esprit. Je ne regardais plus les jambes des femmes. Je ne m'extasiais plus devant la beauté de leur visage. Trop fragile.Les gens autour de moi s'activaient à leurs besognes journalières.Les apparences tenaient encore debout.Bientôt, tout allait changer.Je n'arrêtais pas de relever les signes annonciateurs du grand chambardement.Il n'y aurait plus de petits plaisirs, ni non plus de grands moments de l'existence.Je n'avais pas le coeur à la légèreté.
Je vivais les derniers jours du monde, j'en avais conscience et je ne n'essayais pas de me consoler ni de distraire mon esprit. Je ne regardais plus les jambes des femmes. Je ne m'extasiais plus devant la beauté de leur visage. Trop fragile.Les gens autour de moi s'activaient à leurs besognes journalières.Les apparences tenaient encore debout.Bientôt, tout allait changer.Je n'arrêtais pas de relever les signes annonciateurs du grand chambardement.Il n'y aurait plus de petits plaisirs, ni non plus de grands moments de l'existence.Je n'avais pas le coeur à la légèreté.