Critiques Séries : 4400. Saison 1. Episode 13 (season finale)

Publié le 15 février 2022 par Delromainzika @cabreakingnews

4400 // Saison 1. Episode 13. Present is Prologue.

SEASON FINALE

Il fallait oser la scène d’action sur Levitating de Dua Lipa. The CW a tendance à ajouter des bandes son pop dans ses séries mais je dois avouer qu’elle n’a aucun sens dans cet épisode même si tout cela a lieu pendant une séquence sensée être plus délirante que les autres. Cet épisode a beau faire pas mal de révélations sur l’intrigue de la série, tout est assemblé de façon étrange. Disons que ce n’est pas un épisode particulièrement fluide et que le futur que l’on entrevoit ici n’a rien de véritable excitant. La série originale s’intéressait beaucoup aux personnages mais aussi à l’action menée par ceux-ci. Elle avait su créer une mécanique procédurale et développer l’intrigue de chaque saison. 4400 n’a pas réussi à rendre ses personnages réellement percutants ou attachants. Il y a de l’action mais celle-ci est bien trop superficielle pour engager le spectateur dans ces aventures rocambolesques.

La série a fait tellement de choses étranges et bizarres au fil des épisodes que cet épisode rassemble justement tout ce qui ne va pas. A certains moments cela apparaît même un brin crétin à mes yeux. Donc Sienna Stone de BHN est une scientifique de 40 ans dans le futur qui soit sauver le monde. La série tente de mélanger tellement de choses que le résultat n’est pas présent. J’ai bien aimé la scène finale entre Andre et Sienna car elle a le mérite d’apporter quelque chose mais je ne suis pas sûr d’avoir envie de voir le futur de 4400. Une saison 2 de la série n’est pas forcément nécessaire. La grande intrigue de cette saison était donc celle de Manny le vilain. On a deux versions du personnage : une gentille et une vilaine mais le cliffhanger de la fin est de savoir quel Manny est revenu.

Est-ce suffisant pour donner envie d’en voir beaucoup plus ? Pas sûr. Plus la saison a avancé et plus celle-ci donne l’impression d’avoir été tournée avec les moyens du bord (et autant dire, très peu de moyens). Les décors n’ont jamais beaucoup changé, les personnages n’ont pas eu la place de réellement grandir et le danger que la série veut nous faire ressentir n’a pas le côté impressionnant qu’a le point de départ de la série. On a 4400 personnes disparues qui reviennent du jour au lendemain et 4400 ne fait rien pour créer quelque chose d’ambitieux. C’est comme si l’on était face à des scénaristes qui ne maîtrisent pas ce qu’ils font et se contentent donc du strict minimum. Dommage.

Note : 4.5/10. En bref, malgré l’action rendant l’épisode parfois divertissant, 4400 n’a pas l’ambition nécessaire portée par son synopsis de base.

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