Si le développement et l’usage de médicaments ont permis d’améliorer notre santé et notre espérance de vie, leurs résidus sont facteurs de pollution et impactent aussi l’environnement et les organismes vivants. Pour la première fois, une vaste étude internationale dirigée par l’Université d’York (Royaume-Uni), à laquelle a participé INRAE et impliquant plus de 80 instituts de recherche, a analysé la pollution de 258 rivières dans une centaine de pays sur les cinq continents. Leurs résultats, publiés le 14 février dans PNAS, montrent que toutes les rivières étudiées sont contaminées par des résidus médicamenteux et qu’un quart des sites échantillonnés présentent des niveaux de pollution potentiellement dangereux pour la biodiversité aquatique. Parmi les régions les plus polluées, on trouve notamment les pays en développement où sont situées les usines de production et où le traitement des eaux usées et des déchets est peu développé.
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