Rien que le goût d’habiter nus
Dans la maison légère de l’odeur
Rien que deux folies au secret
Faisant crier la douceur de la greffe
Rien que ce goût de sel aux bouches
Deux chairs cognées par un seul bruit de cœur
Rien que mordre à l’un mordre à l’autre
Forts de l’instant qui va jusqu’à nos pieds
Rien que boire à l’un boire à l’autre
L’ombre est dedans on y ferme les yeux
Respirer rien que respirer
En voyageant par le calme du lit.
Ludovic Janvier
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