[...] No one that sees him for the first time can fail to be struck by his appearance. If its face itself were not striking, his dress would be. You see at occe that he is an eccentric man - though a good deal more. Here is a broad, capacious brow, which might belong to a poet or philosopher, and Nature seems to have placed the double dowry on one pair of shoulders, The cranial indication of music, I imagine, is not easy to determine, and yet the breadth and fullness over the temples here coincide with the locality of the phrenological bust, and what is known as Ideality is strengly indicated. The features are marked. The nose is straight and large, the eyes are somewhat prominent, the chin broad and strong, giving a peculiar severity to the expression. The face and chin are shaved clean, with the exception of a narrow fringe of hair which drops down from each ear and meets under the throat. The gray, frosted hair is combed back from the forehead and falls behind the ears. Wagner's is a strong, sharp, intellectual, refined but not mellow face. There is a certain poetic light about the countenance, which softens somewhat its otherwise Doric strength, but there is no sign of levity or weakness about the man. His simile seems bright, and the face relaxes its severity for the times. But the critical incisiveness is never quite lost, and you feel that he could be satirical if he wanted to be. Perhaps 5 feet 8 in hight, he would be still more commanding if he were taller. I believe he is about 62 years of age. He was dressed in a loose sack of black velvet, with a vest of the same material buttoning rather high, his cravat concealing entirely the shirt bosom. His breeches of ample width extended only to the knees; below the knees were close-fitting leggings, with shoes. In his hand he carried a "don't care" sort of a velvet hat, somewhat like a Scotch cap. [...]
from The New York tribune, August 21, 1875
reproduced in The New York tribune, Februar 14, 1875
[...] Personne qui le voit pour la première fois ne peut manquer d'être frappé par son apparence. Si son visage lui-même n'était pas frappant, sa tenue le serait. On voit d'emblée que c'est un homme excentrique - mais il est bien plus encore. Voici un front large et spacieux, qui pourrait appartenir à un poète ou à un philosophe, et la nature semble avoir placé ce double attribut sur une seule paire d'épaules. L'indication crânienne de la musique, j'imagine, n'est pas facile à déterminer, et pourtant la largeur et la plénitude au-dessus des tempes coïncident ici avec la localisation du buste phrénologique, et ce qu'on appelle l'Idéalité est fortement indiquée. Les traits sont marqués. Le nez est droit et large, les yeux sont quelque peu proéminents, le menton large et fort, donnant une sévérité particulière à l'expression. Le visage et le menton sont rasés de près, à l'exception d'une étroite frange de cheveux qui descend de chaque oreille et se rejoint sous la gorge. Les cheveux gris et givrés sont peignés en arrière du front et tombent derrière les oreilles. Le visage de Wagner est fort, vif, intellectuel, raffiné mais pas mièvre. Il y a une certaine lumière poétique sur le visage, qui adoucit quelque peu sa force autrement dorique, mais il n'y a aucun signe de légèreté ou de faiblesse chez cet homme. Il a une grande vivacité d'expression, et le visage relâche sa sévérité pour le moment. Mais l'incisivité critique n'est jamais tout à fait perdue, et on sent qu'il pourrait être satirique s'il le voulait. D'une taille de 5 pieds 8, il serait encore plus imposant s'il était plus grand. Je crois qu'il a environ 62 ans. Il était vêtu d'une ample veste de velours noir, avec un gilet de la même étoffe boutonnant assez haut, sa cravate cachant entièrement la poitrine de la chemise. Sa culotte, d'une grande largeur, ne s'étendait que jusqu'aux genoux ; au-dessous des genoux, il y avait des collants bien ajustés, avec des chaussures. Il portait à la main un chapeau de velours de type "don't care" [je m'en foutiste?], un peu comme un chapeau écossais. [...]
extrait de The New York tribune, 21 août 1875
Reproduit dans The New York Tribune, 14 février 1875.