Promised Land // Saison 1. Episode 3. La Lucha (The Struggle).
Les deux premiers épisodes de Promised Land étaient poussifs. Il y a tellement mieux dans le genre que je me demande comment une telle série aussi fainéante a pu voir le jour. Le sujet de départ est excellent car j’ai toujours adoré les histoires de familles riches qui se battent en secret pour être à la place les uns des autres. C’est vieux comme le monde mais quand on voit des soaps manier cet art de façon aussi excellente que Succession (HBO) pour ne citer qu’elle, Promised Land n’a rien à proposer. Disons que Promised Land c’est un peu le soap bas de gamme qui a été produit pour surfer sur la vague des soaps car cela semble être la mode ces derniers temps. Les alliances dans la famille Sandoval commencent à devenir problématiques quand certaines éclates et d’autres font tout l’inverse. J’aime l’idée que la famille Sandoval se déchire mais après trois épisodes je n’arrive toujours pas à m’attacher à qui que ce soit ni même à apprécier réellement une intrigue.
Carmen de son côté semble être le membre le plus sous estimé des Sandoval parmi les membres de cette famille et que le scénario semble vouloir mettre (enfin) en avant. Si son récit est plutôt intéressant dans son ensemble, j’ai eu énormément de mal à réellement me laisser séduire par le reste de cet épisode. Disons que Promised Land répète parfois tout ce qu’elle a fait auparavant en se disant qu’avec d’autres dialogues cela passera comme si rien ne s’était passé dans les deux épisodes précédents. Carmen a beau prendre un peu plus de place et être intéressante sur le papier, à l’écran Promised Land tourne autour du pot. Ce que j’apprécie tout de même c’est l’effort que fait le scénario pour complexifier un peu mieux ses personnages. Ils ne sont pas tous dans des cases desquels ils ne peuvent pas sortir. C’est aussi ce dont un soap a besoin pour bousculer sa propre dynamique.
Margaret de son côté continue d’afficher ses ambitions en plus d’être une mère complexe. Disons que le personnage n’est pas réduit au strict minimum avec lequel elle a été présenté dans le premier épisode. Promised Land réussi donc à donner un peu plus de matière à certains de ses personnages mais la mécanique de la série n’arrive pas à me happer comme j’aurais pu l’espérer. Je pense notamment au patriarche Sandoval qui m’ennuie plus qu’autre chose et dont les flashbacks n’apportent finalement que très peu de choses (en dehors de cernes sa relation avec Margaret). Je ne sais pas trop quoi attendre de la suite de Promised Land mais plus les épisodes passent et moins la série m’intéresse. Là où The Kings of Napa assume pleinement son côté soap qui en fait des tonnes, Promised Land devrait peut-être moins se prendre au sérieux et chercher à divertir son public. Pour le moment, ce n’est pas vraiment le cas.
Note : 4/10. En bref, Promised Land continue d’être un soap poussif qui n’offre rien de neuf dans le genre si ce n’est une répétition de tout ce que l’on a déjà vu par le passé.
Prochainement en France