Des petits papillons dont les chenilles perforent les feuilles et pénètrent sous le limbe en faisant des galeries (les mines), avec pour résultat une chute anticipée du feuillage dès la fin du mois de juillet. Ces attaques sont fortes sur les marronniers blancs (Aesculus hippocastanum), les rouges (Aesculus x carnea) étant plus résistants.
Et ils font grise mine les marronniers de Paris en ce moment, avec leur feuilles souvent très fortement desséchées, d'un marron qu'on s'attendrait à voir plutôt en automne. Il n'y a pas qu'à Paris d'ailleurs, car je suis allé la semaine dernière sur les bords de la Loire à Chaumont-sur-Loire (41), tous les marronniers étaient aussi dans un piteux état.