Bonjour,
Ci-dessous la formule du débit de Poiseuille, remarquable non seulement par la précision de ses constantes et aussi par le repérage de tous les intervenants, qui ont lieu dans le débit ordinaire d'une canalisation.
Mais ce qui devrait intriguer le spectateur, c'est que la pression est définie comme une réusltante, un différentiel, soit (P) = P1- P2. Vous me direz: "normal, puisque l'on considère qu'entre la presssion au niveau 1 et celle au niveau 2, il y a L, la longueur entre les deux, dont Poiseuille tient compte également.
Oui, mais P1et P2sont elles-mêmes des résultantes de pression. donc P1= PA1- PA2et P2= PB1- PB2.. !
Vous pouvez recommencer avec PA1, PA2, PB1 et PB2, ce sont elles-mêmes des pressions différentielles, et recommencer encore avec PA1A1, PA1A2 etc.
Mais là je suis en train de m'éloigner de la canalisation elle-même, pas vrai ? Hélas non, le tuyau est relié au reste de l'Univers. C'est d'aileurs pour cela que, pour des problèmes de pression plus "ouverts", on a la formule de Navier-Stokes, déclinée non plus en débit, mais en accélérations.Voici une petite parenthèse sur Navier Stokes qui n'est pas initéresssante.. regardez ce qui est souligné: la question posée à la fin de cet article y correspond:
Mais revenons aux différentielles de pression dans Poiseuille. A l'extérieur du tuyau, qui serait à tout hasard une canalisation souterraine d'égoutage où l'homme n'intervient pas, on devrait trouver, surtout au niveau "atmosphérique", des zones ou, pour prendre un exemple très subdivisé, PA1A2B1A1= PA2B1B2A2
Car on a bien constaté des zones isobares de l'atmosphère, en météorologie. Ces zones isobares ne sont peut-être pas si innocentes que cela, quand elles entourent des zones de pression différente d'elles-mêmes.
Est-ce qu'un "isobare" dans l'atmosphère peut raisonnablement influencer la pression et donc le débit d'une canalisation d'égoutage ?
Alors je vais tenter d'y répondre un peu à la fois, par l'écoulement des éclairs.
L'écoulement des éclairs.
Oublions Navier-Stokes pour l'instant. J'ai trouve une bien meilleure illustration de mes propos (et là je vais sortir du sujet pour l'instant) dans l'écoulement.. des éclairs. Regardez cette image.
Il semble que les débits de charge (les ampérages) se divisent par deux, et que les mêmes valeurs se retrouvent partout sur l'image, chacune dans sa catégorie d'intensité !! A-t-on d'ailleurs jamais eu la possibilité de les mesurer sur place, ces "intensités" de subdivision ?
Question plus généraliste sur les éclairs et les débits de liquide
Pour en revenir à Poiseuille, la confusion vient que je cite l'écoulement d'un liquide à l'intérieur d'une canalisation qui trouverait sa DDP à l'extérieur dans un gaz: l'atmosphère. Mais on pourrait très bien tout situer dans les liquides, et même dans un seul liquide. Plus exactement, ce que je veux dire c'est qu'une DDP (différence de pression) située localement entre 2 bornes, trouve son origine dans un système global qui n'est PAS lui-même en différence de potentiel à l'écart et à l'extérieur de ces 2 bornes ! (les isobares le prouvent, dans l'atmosphère).
Donc: qu'est-ce qui, au niveau global, "dans un grand champ stable dans son ensemble" crée véritablement une différence de pression de fluide locale, ou une différence de potentiel électrique (voir les éclairs), engendrant un débit turbulent,.. ou pas ?
La réponse à cette question se trouve dans ce secteur du naturalisme que l'on appelle: les informations. En fait, une chaîne d'informations, unies entre elles par une seule intention, s'appelle: la forme. L'éclair que nous voyons ci-dessus est construit par une telle chaîne (momentanément) invisible.
Même la réalité que constitue un "être humain" est le produit d'une chaîne d'informations que l'on appelle "forme".
Mais quelle est la forme de cette chaîne "humaine" ? Regardez cette image-ci-dessus, tirée d'une vidéo Youtube en pleine rue chinoise, et peut-être vous comprendrez de quoi il s'agit.. Voyez l'auréole étrange qui illumine brusuement cet individu, marchant d'un faux air nonchalant et notez le point le plus lumineux juste à l'arrière de son coeur, ou juste à l'arrière de son épaule gauche..
Mais revenons à Poiseuille et à Navier-Stokes..