J'ai terminé mon précédent article à la Galerie des Glaces et nous sommes arrivés à la Chambre de la Reine qui ne servait pas seulement de chambre à coucher, la souveraine y accordait tous les jours ses audiences particulières. Plusieurs femmes ont occupé successivement cette chambre. Dans cette chambre sont nés, en public selon la tradition, 19 "Enfants de France", dont le futur Louis XV.
C'est par la porte sous tenture de gauche, au fond de l'alcôve, que Marie-Antoinette s'enfuit au matin du 6 octobre 1789, pour échapper aux émeutiers qui avaient envahi son appartement.
Qui dit Chambre de la Reine, pense tout de suite Chambre du Roi, cela nous semblait logique qu'elle se trouve à proximité. Mais nous suivons bêtement le panneau qui nous dirige tout droit.
Nous traversons la Salle des Sacres avec le tableau du Sacre de Napoléon, puis la Galerie des Batailles, et toujours pas la Chambre du Roi à l'horizon. Mais comment faisait il pour rejoindre la Reine en cas d'une envie soudaine ? J'imagine le roi traverser toutes ces pièces en courant en peignoir et charentaises en direction de la Chambre de la Reine située de l'autre bout du château.
Nous finissons par demander à une surveillante où se trouve cette fameuse Chambre du Roi. "Ah, elle se trouve à côté de la Galerie des Glaces, vous êtes passés devant. Mais normalement vous n'avez pas le droit de faire demi-tour et marcher dans le sens contraire de la marche pour vous y rendre. Mais je vais vous accompagner à la Galerie des Glaces". Et elle nous a ouvert les bandes de séparation pour nous guider dans le sens inverse et partiellement en passant par les coulisses du château.
En plus elle nous a dit que si nous n'avions pas encore vu la Galerie des Carrosses on pouvait revenir l'après-midi, elle nous ferait rentrer avec le même ticket. On n'avait qu'à la demander. Et on avait en plus le droit d'utiliser l'ascenseur. Elle nous a traités comme des VIPs. On ne s'attendait pas du tout à une telle serviabilité. Nous avons été enchantés de cet accueil.
Et en repassant par la Galerie des Glaces j'ai fait une découverte au plafond : On parle de mon pays d'origine !
La guerre de Hollande se déroule de 1672 à 1678. Elle oppose la France et ses alliés à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies (les 7 provinces des Pays-Bas), le Saint-Empire, le Brandebourg et la Monarchie espagnole. Triomphant de ses adversaires, la France, par le traité de Nimègue qui met fin à la guerre, confirme son rang de première puissance européenne.
Depuis cette période la langue française était parlée entre autres par l'élite hollandaise. De nos jours il subsiste beaucoup de mots français dans la langue néerlandaise.
Il est 15 heures et on commence à avoir faim. On trouve un restaurant pas loin du Château : La Guinguette qui veut bien nous recevoir à l'heure assez tardive pour un déjeuner.
Nous y avons mangé un Poke bowl au poulet crispy. Rien que de revoir le plat cela me donne envie d'en refaire à la maison.
Après le restaurant nous retournons au Château pour visiter le parc et pour ne pas trop se fatiguer nous prenons le petit train.
Vers 18 heures nous reprenons le RER pour Paris où nous nous promenons par l'Avenue George V vers le Sushi Bar Matsuri.
Le Pont d'Alma dont le nom nous rappellera toujours le tragique accident où la princesse Diana a perdu la vie. Vingt cing ans après la mort de la princesse Diana, la Flamme de la Liberté est toujours un lieu de pèlerinage pour ses admirateurs.
Installé près du Pont de l'Alma, le monument n'a pourtant rien à voir avec la mort de la princesse. Le monument est au fil du temps devenu un mémorial en souvenir de Diana, au point qu'il est aujourd'hui présenté sur le site internet de l'Office du Tourisme de Paris comme la "Stèle commémorative à la Princesse Diana ". Désormais indissociable de la mort de la princesse, l'origine de la Flamme de la Liberté et sa symbolique sont pourtant bien éloignées de la princesse de Galle. La statue a d'ailleurs été installée près du Pont de l'Alma dix ans avant sa mort, en 1987.
Le monument en cuivre doré est en réalité une réplique grandeur nature de la flamme portée par la statue de la Liberté à New York. Il s'agit d'un cadeau offert par le quotidien International Herald Tribune, pour symboliser l'amitié entre les peuples français et américains à l'occasion du bicentenaire des Etats-Unis. (Info BFM TV)
L'exposition temporaire Richard Orlinski se dévoile à nous sur l'avenue George V. Plus d'une dizaine de sculptures géantes vous attendent sur 2 km le long de cette belle avenue parisienne, entre gorilles, ours et lion géants.
Avant de nous rendre au restaurant nous nous arrêtons d'abord dans un bar pour prendre l'apéritif. J'y ai commandé un Fernet Branca, un amaro italien que j'avais bu lors d'un séjour à Paris pendant ma jeunesse. On me l'avait alors recommandé car j'avais un terrible mal à l'estomac et cet alcool est considéré c omme un remède efficace contre les douleurs d' estomac. Je confirme !! 5 minutes après je n'avais plus rien.
Ce comptoir tournant se compare à celui qui vous rend votre valise à l'aéroport une fois que l'avion atterrit. Sous vos yeux défilent des assiettes que vous saisissez simplement au gré de vos envies ! Une multitude de recettes sont à portée de mains : des plats chauds ou froids typiques tels que des sushi, maki, california, sashimi, yakitori, salades et desserts...
J'ai emprunté quelques photos du site de ce restaurant :
Gérez votre budget grâce à la couleur des assiettes qui détermine leur prix : les assiettes jaunes, blanches, oranges, vertes coûtent de 2 à 4 €, les rouges, 5 € et les noires 6 €. L'assiette toute rouge est celle de l'édition éphémère, la recette de la semaine.
Découvrez la rencontre entre le compositeur de musique électronique Fakear et le château de Versailles. Invité à passer plusieurs jours en immersion complète dans l'atmosphère sonore du château, le musicien crée " Palace of Time ", un titre original inspiré par les mécanismes d'horlogerie du palais. Le clip tourné dans les jardins, la galerie des glaces et la galerie des batailles vient magnifiquement mettre en images le dialogue entre l'artiste et les lieux.