Des plantes dans une grotte
La première fois où j’ai visité les moulins souterrains du Col-des-Roches, ce qui m’a frappé, plus que le génie de l’homme à monter une usine dans un lieu aussi rébarbatif, a été de constater la pousse de verdure dans les endroits exposés à la chaleur de la lumière artificielle. L’autre jour, ce détail -d’importance- à également retenu l’attention de Calypso. Dans les recoins obscurs, la roche est à l’état brut, mais le moindre rayon de lumière verdit le roc. Cela semble confirmer ce que je pense. Les êtres humains sommes des destructeurs capables d’anéantir diverses formes de vie. Mais la vie elle-même, nous n’en parviendront jamais à bout, car elle sait jaillir dans les endroits les plus improbables. Nous ne pouvons nous passez de la vie, mais la vie se passe de nous. La vie possède une force incroyable qui nous dépasse. La vie, ne serait-ce que sous forme de lichen, est magie.
Un peu de chaleur, de lumière, et la vie jaillit d’un lieu à première vue stérile. Au-dessous, ou au-dessus de chaque lampe illuminant le moulin souterrain, des mousses, des lichens, des fougères ont poussé. Des plantes primitives, certes, mais de la vie tout de même. Ces plantes peuplaient la terre très longtemps avant l’apparition du premier mammifère, et elle seront là bien après l’expiration du dernier humain.