Non, ce n’est pas une touche ésotérisme sur mon blog. Mon athéisme est tout aussi fort que ma croyance à la chimie et à la physique, bref je ne vois techniquement pas comment un Dieu pourrait exister. Néanmoins, nous sommes en été, comme seul le calendrier semble l’indiquer, et c’est la saison la plus propice à la lecture de romans. Et oui, nous y voilà, je vais vous parler d’un livre qui parle donc de Dieu. Vous remarquerez que j’utilise une majuscule quand je parle de Lui, on ne sait jamais, ce serait trop con de ne pas pouvoir aller au Paradis à cause d’un manque de respect envers quelqu’un qui n’existe pas.
Donc, « Dieu est un pote à moi » est le premier roman de Cyril Massarotto, un jeune instituteur du côté de Perpignan. Et il écrit plus bien le bougre. En gros, le pitch (Pomme C, Pomme V) :
En l'an zéro de cette histoire, il rencontre deux des trois personnes qui vont compter dans sa vie : Dieu et Alice. La troisième, c'est son fils, mais il n'est pas encore né. Dieu, c'est... Dieu : omniscient, fasciné et préoccupé par les hommes, mais doté d'un sens du comique parfois douteux et d'une culture cinématographique stupéfiante. Alice, c'est... celle qui lui fait se sentir plus fort à peine elle lève ses yeux noirs sur lui. Un amour pareil on n'avait jamais vu ça ! A quoi sert Dieu dans tout ça ? A parler, à rigoler, à ne rien dire, à raisonner, à se disputer, à se réconcilier, à être toujours là même dans les moments les plus noirs. Dieu est un ami tellement formidable qu'on en oublierait presque qui Il est. Et pourtant il faudra bien qu'Il réponde à cette question jamais réglée entre eux : pourquoi lui ? Pourquoi l'avoir choisi entre tous les hommes ?
Disons-le, ce bouquin se lit tout seul, ce n’est pas de la grande littérature. Les éléments sont là pour aider, entre le personnage principal qui bosse dans un sex-shop, Dieu, etc. Pas de gros efforts à faire, c’est fluide, ça déborde de narrations et le texte est plutôt taquin, parfois émouvant et un moment un peu dur. L’approche que l’auteur à de ce Dieu me convient. Il est là sans être là, il est volontairement le cliché que l’homme voit en Lui. Il n’empêche que le rythme agréable est parfois cassé par des échanges un peu simplistes face à l’ampleur de la situation, avec des cheminements un peu trop grossiers.
Disponible à la rentrée, édité par XO Editions
Vous noterez l'effet visuel où on a vraiment l'impression que c'est ma main dans la couverture du livre. Dingue non ?