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Frappes contre l’Iran : entre le 4 novembre 2008 et le 1er janvier 2009 ?
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Nous nous sommes engagés à reprendre toute information importante sur d’éventuelles frappes contre le nucléaire iranien. Je ne suis pas un fan de Serge Ronen, journaliste français de gauche basé en Israël et lecteur admirateur du quotidien Le Monde. Cela dit, les informations qu’il publie dans ouest-france.fr de dimanche 3 août 2008 et que je reproduis ci-dessous ne sont pas dénuées d’intérêt.
Miguel Garroté
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ouest-france.fr dimanche 3 août 2008 Serge Ronen - Les sites nucléaires iraniens dans le collimateur d'Israël. La première batterie de missiles anti-missiles Arrow installée à la base aérienne de Palmachim, en 2002. Un « parapluie antimissile » est en train d'être installé au-dessus de l'État juif. Comme si le gouvernement de Tel-Aviv anticipait déjà une riposte de Téhéran à une attaque aérienne... « Israël sera désormais branché au système d'alerte antimissile américain », a révélé le 30 juillet à Washington Ehoud Barak, ministre israélien de la Défense. Il venait de rencontrer les responsables du Pentagone. Puis il a ajouté : « Les Américains ont aussi promis de déployer sur le sol israélien des radars ultra-performants. » Le coeur de ce système de détection - X-band Radar - permettra à l'État juif d'être informé en temps réel d'un tir de missile iranien vers Tel-Aviv et lui fera gagner de précieuses minutes pour actionner des batteries de missiles antimissiles Arrow. De toute évidence, un « parapluie antimissile » est en train d'être installé au-dessus du territoire israélien. Comme si l'on se préparait à une riposte de Téhéran en cas de bombardement de ses installations nucléaires... Des exercices aériens de grande ampleur : Car ces préparatifs défensifs pourraient préluder aussi à une action militaire. Le 23 juin, le New York Times révèle un exercice aérien israélien d'une ampleur inégalée au début du mois dans le ciel de Grèce - pays membre de l'Otan. Les responsables du Pentagone confirment à demi-mot, Israël ne dément pas. Selon le quotidien américain, une centaine d'appareils F16 et F15 frappés de l'étoile de David se sont livrés à un exercice d'attaque au sol en Crète. Le but recherché : tester les capacités opérationnelles à longue distance de l'armée de l'air israélienne (la Crète est située à 1 450 km de Tel-Aviv, une distance quasi identique à celle de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz en Iran) et neutraliser le système de défense antiaérien russe Tor-M1 déployé sur l'île. Ce système avait été livré autrefois à l'armée cypriote, puis réinstallé en Crète. Moscou s'apprêterait à fournir aux Iraniens avant la fin de l'année un dispositif antiaérien encore plus redoutable, le SA-20. Raison de plus, selon Mike McConnell, chef des services de renseignements américains, pour pousser Israël « à attaquer ». S'il devait y avoir attaque israélienne, quand se produirait-elle ? D'après John Bolton, ex-représentant américain aux Nations Unies : « Le moment le plus propice se situe entre la date de l'élection présidentielle américaine (4 novembre) et le départ de la Maison-Blanche de George W. Bush (1er janvier 2009) ». Ces derniers temps, les dirigeants israéliens se sentent le besoin de préparer psychologiquement leur opinion publique à une nouvelle guerre au Moyen-Orient. Ils répètent sans se lasser : l'État juif ne permettra pas au régime de Téhéran de se doter de l'arme atomique. « Il y va, assurent-ils, de la survie d'Israël. » Vendredi, le ministre chargé des « enjeux stratégiques », Shaoul Mofaz, a déclaré : « Israël ne permettra pas qu'un second Holocauste puisse avoir lieu. » Il a rappelé que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad nie l'Holocaute et veut rayer Israël de la carte du monde. « En 1934, nous n'avions pas pris au sérieux les paroles d'Hitler, mais l'Histoire nous a donné une leçon cruelle que nous ne sommes pas prêts d'oublier », disent les dirigeants israéliens.
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