Comment choisir du champagne ? Ce qu’il faut savoir

Le domaine viticole champenois ne représente que 4% des vignes françaises. Cependant, les vins de ce domaine sont très adulés des consommateurs. Son aspect festif en fait une boisson populaire pour les fêtes et les occasions spéciales. Pourtant, pour le connaisseur non averti, choisir un bon vin ou du moins un qu’il aimerait est difficile.

Nonobstant la petite taille du domaine (33 000 hectares), on y trouve divers produits. Prix, cépages, quantités, techniques de production, voici l’essentiel pour effectuer le choix d’une bouteille de champagne sans risquer d’être déçu.

Comment lire l’étiquette d’une bouteille de vin ?

L’étiquette d’une bouteille de champagne doit fournir au client quelques renseignements utiles à savoir le nom « Champagne », qui doit être clairement affiché, le nom du producteur ou la raison sociale du concepteur, ainsi que le nom de la commune où le vin est produit. Aussi, l’inscription de la quantité de sucre (« brut », « ultra-brut », etc), le numéro d’immatriculation professionnelle du transformateur ainsi que la catégorie professionnelle (NM, RM, RC, etc) doivent être mentionnés. On retrouve également la source (« produit en France » ou équivalent), la teneur en alcool, la capacité, numéro de série, allergènes, information santé ou pancarte « femme enceinte ».

L’étiquette peut contenir des informations facultatives comme la qualité premium, le type de champagne (« rosé », « blanc de blancs » pour les cuvées blanches ou « blanc de noirs » pour les cuvées noires), le cépage et le nom de la cuvée. Il est bon de savoir qu’il existe du coup des champagnes pas chers de qualité sur ce site par exemple car ils ont fait une sélection de base pour ne proposer que du champagne de qualité selon leurs critères.

Il n’y a pas de réglementation exigeant une contre-étiquette. Cependant, elle s’affiche souvent et semble fournir des informations précieuses sur les normes de qualité, un type spécifique (variété) ou un goût final (dose).

Les cépages sont identifiés à travers la composition du mélange. La plupart des maisons ne l’affichent pas. Seulement quelques domaines viticoles l’indiquent.

Les années de composition : Par exemple, « Récolte 1999 (60 %) et 2000 (40 %) ». Avec cet indicateur, vous pouvez connaître le millésime du vin de base, bon ou moyen millésime, et le taux de vin de réserve employé.

La date d’enlèvement : Le temps de vieillissement sur lattes est indiqué par la différence entre la date de dégorgement et l’année de composition. Par exemple, le temps de vieillissement d’un vin dégorgé en janvier 2004 pour un assemblage réalisé sur un millésime 2000 mis en bouteille début 2001 est de 3 ans.

Le dosage : son unité est le gramme par litre. Cette inscription est plus précise qu’une règle qui vous demande simplement d’indiquer que l’aspect brut, ultra brut ou autre du vin.

L’appellation de la parcelle : cette indication vous donne une idée de l’emplacement des vignes dont on s’est servi. Pour les grands connaisseurs, c’est une indication assez importante.

Quels sont les différents statuts dont disposent les viticulteurs ?

L’étiquette de la bouteille doit indiquer le numéro d’enregistrement professionnel du fabricant. Deux lettres précèdent ce numéro et indiquent sa catégorie.

Récoltant-manipulant avec pour sigle RM. Des vignerons qui plantent la vigne, brassent la vendange et produisent leur propre champagne. Le champagne est ensuite mis dans une bouteille sous son propre nom ou sous la propre marque du vigneron.

Récoltant-coopérateur avec pour sigle RC. Un vigneron qui met ses raisins à la charge d’une coopérative. Après la seconde fermentation en bouteille, il les reprend. Il met ensuite  les champagnes sur le marché en son propre nom ou au nom de sa marque.

Négociant-manipulant avec pour sigle NM. Entreprise qui se procure des raisins aux viticulteurs, brasse les raisins et produit du champagne à partir de cette matière première. Elle peut aussi avoir ses propres vignes.

La coopérative de manipulation appelée CM. Il s’agit d’une cave où les membres apportent leurs raisins. Elle est chargée de les presser, de les brasser, puis de développer l’assemblage.

On peut utiliser le nom de la coopérative ou une marque commune pour vendre la totalité ou une partie de ces bouteilles. Les champagnes prendront donc les initiales RC si le collaborateur retire son vin pour le commercialiser sous son propre nom ou sous sa propre marque.

Société de récoltants avec pour sigle SR. Un groupe de producteurs qui utilisent une marque commune pour commercialiser les produits.

Négociant distributeur avec pour initiales ND. Il se procure des vins en bouteilles sur lattes et se contente de mettre des étiquettes dessus.

Marque d’acheteur ou MA. Enseigne de distribution qui vend du champagne au nom d’un distributeur (supermarché, etc.) qui n’appartient ni au distributeur ni au producteur ou marque secondaire de champagne. C’est aussi une enseigne de distributeurs écoulant du champagne produit par d’autres négociants ou vignerons. Certaines marques sont comme de petits lots et sont entièrement acquises par de grandes chaînes de distribution.

Quelles sont les différentes variétés de champagne ?

Jusqu’à récemment, la grande majorité des champagnes était issue d’un assemblage de différents cépages. Désormais, l’on trouve des bouteilles d’une seule variété, mettant en évidence leurs qualités particulières. Les cépages utilisés pour produire le champagne sont soit rouges (Pinot Meunier et Pinot Noir) soit blancs (Chardonnay).

Les vins fruités et peu acides du Pinot Meunier (31 % de l’encépagement de la région) se développent rapidement. Dans les assemblages, il offre de la souplesse et, surtout, il permet d’associer les différentes divergences des deux autres cépages. Le Pinot Noir (38%) fournit les vins les plus intenses avec une pression plus fine (évitant la coloration du jus) et une acidité plus faible après la fermentation malolactique. Le Chardonnay (30%) offre de la fraîcheur, du raffinement et de l’énergie à l’assemblage. Ces trois cépages constituent la grande majorité. Il existe quatre autres cépages en Champagne : le Pinot Blanc, le Pinot Gris, le Petit Meslier et l’arbane.

Une centaine d’hectares sont représentés par ces différents cépages. Ce qui fait au moins 0,3% de la totalité du vignoble.

Que signifient les termes « BRUT sans ANNÉE », « CUVÉE SPÉCIALE », « CUVÉE PARCELLAIRE » ou « MILLÉSIME » ?

Le terme brut sans année (BSA) constitue un standard pour les domaines viticoles. Il est question d’un champagne issu de différents cépages, d’années et de domaines afin de conserver au maximum la typicité gustative de la marque. D’où un dosage assez important qui est la signature de la marque.

Les cuvées parcellaires sont à l’opposé du concept BSA. Elles désignent une volonté des viticulteurs de varier puisque les cuvées très caractéristiques montent en gamme. Les raisins produits sur des parcelles bien précises du domaine sont utilisés pour l’élaboration du champagne. Pour garantir la qualité, le brassage parcellaire demande au vigneron d’avoir une connaissance accrue de son domaine.

Les cuvées spéciales ou distinguées rassemblent les meilleurs produits de chaque vigneron ou domaine viticole. Ce sont peut-être de petites vignes, mais ce n’est pas obligatoire. La chaleur créative des vignerons est assez diverse.

Voici une vidéo qui peut aider à bien choisir votre champagne

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