Vous avez peut-être vu passer l'info sur les chaînes télévisées : "Mark Zuckerberg, patron de Meta, maison-mère de Facebook, menace de fermer Facebook et Instagram en Europe !". Et bien figurez-vous que le PDG dément toutes ces allégations. Les deux plateformes resteront donc bien disponibles sur le Vieux Continent, comme on pouvait s'en douter compte tenu des 500 millions d'utilisateurs...
" La presse a rapporté que nous " menacions " de quitter l'Europe en raison de l'incertitude entourant les mécanismes de transfert de données entre l'Union européenne et les États-Unis. Cela n'est pas vrai ", indique Markus Reinisch, le vice-président de la politique publique européenne chez Meta. " Nous n'avons absolument aucun désir de nous retirer de l'Europe, bien sûr que non ", a-t-il ajouté.
Un récent document financier que Meta a transmis au gendarme boursier américain, le SEC, indiquait pourtant que le groupe n'était pas en mesure de transférer les données des utilisateurs entre l'Union européenne et les États-Unis, ce qui était un problème.
" Nous ne sommes pas seuls "
" Nous ne sommes pas seuls " concernant cette histoire de transfert de données entre l'Union européenne et les États-Unis, dit le vice-président de Meta. " Au moins 70 autres entreprises issues d'un large éventail de secteurs, dont dix entreprises européennes, ont également évoqué les risques liés aux transferts de données dans leurs déclarations de résultats ", assure-t-il. Il certifie vouloir que la protection des droits fondamentaux des utilisateurs de l'Union européenne soit respectée.
" Les entreprises ont besoin de règles claires et mondiales pour protéger les flux de données transatlantiques à long terme et, comme d'autres entreprises dans un large éventail de secteurs, nous surveillons de près l'impact potentiel sur les millions de personnes et d'entreprises qui utilisent nos services au fur et à mesure que ces développements progressent ", poursuit le responsable.