Vous ne serez pas surpris en lisant que les nouvelles technologies prennent un pas grandissant sur tout ce qui fait notre quotidien : serveurs vocaux (tapez 1 si vous êtes client, tapez 2 si vous ne l’êtes pas…), réservations et achats sur internet (livres, courses…). Bref, nous voici dans un monde de plus en plus « automatisé ».
Logique donc que cette évolution, au même titre qu’elle crée des façons d’être et de penser différentes, influe sur les métiers de demain.
Le journal « The Futurist », info relayée par le toujours passionnant blog sur l’innovation Les idées qui parlent, publiait le mois dernier une étude découvrant les jobs, ou plutôt les hyperjobs de demain.
Sans nul doute avec plusieurs emplois dans une même carrière, voire en même temps (oui, oui c’est réalisable), le travailleur futur sera probablement indépendant et s’appuiera sur des qualités que la technologie ne peut lui prendre comme : l’intelligence émotionnelle, la pensée symbolique (l’interprétation) et la responsabilité (éthique, religieuse, environnementale…).
En termes de métiers, cela donne évidemment des nouveautés, largement inspirées par les grands débats sociétaux : Conseiller spécialisé en gestion de l’âge, Responsable des expériences positives en interne, Manager de la diversité, Responsable des Eco-relations, Télémédecins, Directeur de l’influence, etc.
Que de jolies choses n’est-ce pas ?
Nota : on parle là de métiers nécessitant une formation de haut niveau. N’oublions pas que, si on sait que les secteurs demandeurs sont et seront les services et le tertiaire, les créations de poste concernent énormément de jobs peu qualifiés.
Et dans nos métiers de la com’ me direz-vous ?
Evidemment, on est en plein cœur de ces changements obligatoires, et pas seulement parce qu’on parle de « nouveaux médias » chaque jour. Les médias traditionnels font déjà l’objet d’énormes remises en cause. En effet, qui peut dire ce que seront la presse de demain, la TV de demain… ?
Les métiers les plus « risqués » (entendez ceux qui vont se métamorphoser à coup sûr) : les journalistes, sans aucun doute… Un signe de ce que j’avance ?
11 millions de dollars proposés par les Fondations Carnegie et Knight qui ont pour objectif d’aider des initiatives nationales pour adapter la formation au journalisme aux défis d’un secteur en pleine difficulté.
Quant aux nouveaux jobs dans la com’, le mouvement est déjà enclenché, ne serait-ce que dans le domaine des médias sociaux, le blog de Cavazza ou ce site d’annonces américain Socialmediajobs.com en sont des preuves évidentes.