Magazine France
François Bayrou sait que son existence politique passe désormais par sa capacité à ouvrir de grands débats de société. Il s'apprêterait à ouvrir celui des médias.
Le leader centriste est sur le point d'ouvrir la guerre aux médias qui ont mauvaise presse mais toujours bonne conscience.
Le véritable démarrage de la campagne de Bayrou est intervenu sur le plateau de TF1 lorsqu'il met en cause la "pensée officielle" des rédactions parisiennes qui veulent "imposer un choix".
C'est une nouvelle gifle donnée par le leader UDF. La première, lors de la campagne de 2002, donnée à un petit délinquant qui lui faisait les poches lors d'une visite en banlieue lui avait donné un bonus de 2 à 3 points.
Là, cette gifle donnée à la "pensée médiatique qui formate l'opinion" le fait changer de catégorie et booste la totalité de sa campagne.
Il y aura avant et après cette déclaration.
L'opinion s'apprête à dénoncer, se protéger contre l'esprit "big brother" dont elle a désormais le sentiment que sa liberté réelle peut en être victime.
La presse qui a franchi plus ouvertement sa reconnaissance de "presse d'opinion" a conscience que la relation de confiance est cassée. L'opinion Française va désormais chercher de plus en plus "le complot". Une nouvelle ambiance est née pour le "4ème pouvoir".
Le leader centriste devrait proposer prochainement un nouveau code de déontologie.