Viktoria Kozlova et Julien Kosellek y sont démesurés ils dansent sur toutes les musiques de l’adolescence qu’ils ont imaginé pour les personnages Ah j’en vois déjà qui pourraient dire par la langue de l’auteur l’absurde cruel et démesuré qu’ils se gardent de l’émotion profonde. Pas du tout parce qu’ils nous cueillent à la fin et quand ils chantent tous les deux une de mes chansons préférées d’Arno (dernier podcast de son concert en Belgique https://www.facebook.com/1577173448/posts/10223921416694765/?d=n ):Quand ils chantent ensemble : les yeux de ma mère ….qu’on est resté le public dans le noir conscients que c’était fini mais incapables d’applaudir… il nous a fallu un temps de silence avant de crépiter et de crier : bravo -les enfants !- La langue de cet auteur est fantasmagorique absurde et cruelle donc on se dit rien ne va nous atteindre et bien perdu parce qu’il y a aussi beaucoup d’émotion à labase d’un amour, qui meurt, se corrompt, d’un amour qui trahit et qui a peur ou fait peur… en vieillissant
DEBRIS C’était à la Reine Blanche scène des Arts et des sciences entre Marx Dormoy et Porte de La Chapelle ou près du métro La Chapelle. Le lieu l’espace plateau les places au même niveau autour de la scène proche donne et reçoit la force du jeu quand ce sont eux deux Viktoria Kozlova et Julien Kosellek de la Cie Estrarre avec le concours de Sophie Mourousi en plus d’eux deux à la mise en scène Si vous voulez revoir cette pièce partagez l’info pour qu’on le sache car voyez vous Débris ça s’arrête là pour le moment et ça c’est une autre cruauté
https://www.loeildolivier.fr/2022/02/julien-kosellek-artiste-en-apnee-dans-lunivers-sombre-de-dennis-kelly/
C’est a lire là, aussi
Julien Kosellek : « Je suis attiré en tant que metteur en scène, acteur, et spectateur par des écritures un peu « arides ». J’aime les structures fortes dans lesquelles les écritures sont comme « condensées ». Des dramaturgies qui laissent de la place émotionnellement aux spectatrices.eurs comme aux actrices.eurs et qui n’expliquent pas ce que l’on doit ressentir. Des textes qui se servent de cette « âpreté » pour être en même temps plus surprenants et plus incisifs moins lyriques? . »
https://www.artistikrezo.com/spectacle/debris-fantasmagorie-avec-bebe-mais-sans-dieu.htmlLa photo qui est derrière les deux comédiens co metteuse(eur) en scène est celle de la plasticienne photographe comédienne et pas des moindres Paola Valentin comme une déformation poétique noire de la photo de l’oncle innocemment… avide de tous les vices…..dont les attouchements sur des enfants !