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Débris théâtre de la Reine Blanche

Publié le 07 février 2022 par Nathpass
Débris : qui viendra sauver le frère et la sœur des dérives des insalubrités adultes incestueuses de l’oncle : le père bourré… …et donc l’avant dernier spectacle : je vous écris dans le noir ! ? Après l’épuration la tonte des femmes en place publique et le viol en prison….est- ce ainsi que les hommes vievent avec un rêve de joie tout emballé comme à la télé…. Qui vient sauver la fille le père en grande tenue de poilu de « la grande guerre « Ces deux spectacles que j’ai vus que nous avons vus  sont totalement différents de langue de ton de construction l’un est comme on dit tiré d’une histoire vraie et l’autre pas du tout….Ces deux spectacles demandent une mobilisation de tous les instants : émotionnelle physique dans l’incarnation l’implication des acteurs. Comme dirait Adjani le cerveau ne sait pas qu’on joue……Ils sont tous deux ces spectacles situés à des époques très différentes empalés sur des rapports parentaux défaillants mais à d’autres moments vaillants résistants.La normalité à chaque période a des absolus débordants castrateurs sur les enfants et je ne parle pas des enfants qu’on oblige à s’infiltrer dans les rêves des parents : jouer du violon faire de l’escalade du Théo pourquoi pas ? mais alors ne m’obligez pas à être le meilleur, ou ne rien voir s’il le devient….Vu dans un téléfilm allemand sur Arte « l’audition »(a voir parce que la aussi on ne peut que rester dans l’expectative Au théâtre contrairement à la lecture ou au cinéma on ne peut pas en faire n’importe quoi d’un spectacle, après il va vous hanter selon le parti pris la langue le texte l’intelligence l’interprétation la philosophie sécrète.
Viktoria Kozlova et Julien Kosellek y sont démesurés ils dansent sur toutes les musiques de l’adolescence qu’ils ont imaginé pour les personnages Ah j’en vois déjà qui pourraient dire par la langue de l’auteur l’absurde cruel et démesuré qu’ils se gardent de l’émotion profonde. Pas du tout parce qu’ils nous cueillent à la fin et quand ils chantent tous les deux une de mes chansons préférées d’Arno (dernier podcast de son concert en Belgique https://www.facebook.com/1577173448/posts/10223921416694765/?d=n ):Quand ils chantent ensemble : les yeux de ma mère ….qu’on est resté le public dans le noir conscients que c’était fini mais incapables d’applaudir… il nous a fallu un temps de silence avant de crépiter et de crier : bravo -les enfants !- La langue de cet auteur est fantasmagorique absurde et cruelle donc on se dit rien ne va nous atteindre et bien perdu parce qu’il y a aussi beaucoup d’émotion à labase d’un amour, qui meurt, se corrompt,  d’un amour qui trahit et qui a peur ou fait peur… en vieillissant 
DEBRIS C’était à la  Reine Blanche scène des Arts et des sciences  entre Marx Dormoy et Porte de La Chapelle ou près du métro La Chapelle.  Le lieu l’espace plateau les places au même niveau autour de la scène proche donne et reçoit la force du jeu quand ce sont eux deux Viktoria Kozlova et Julien Kosellek de la Cie Estrarre avec le concours de Sophie Mourousi en plus d’eux deux à la mise en scène Si vous voulez revoir cette pièce partagez l’info pour qu’on le sache car voyez vous Débris ça s’arrête là pour le moment et ça c’est une autre cruauté 
https://www.loeildolivier.fr/2022/02/julien-kosellek-artiste-en-apnee-dans-lunivers-sombre-de-dennis-kelly/
C’est a lire là, aussi
Julien Kosellek : « Je suis attiré en tant que metteur en scène, acteur, et spectateur par des écritures un peu « arides ». J’aime les structures fortes dans lesquelles les écritures sont comme « condensées ». Des dramaturgies qui laissent de la place émotionnellement aux spectatrices.eurs comme aux actrices.eurs et qui n’expliquent pas ce que l’on doit ressentir. Des textes qui se servent de cette « âpreté » pour être en même temps plus surprenants et plus incisifs moins lyriques? . »
Débris théâtre de la Reine Blanche
https://www.artistikrezo.com/spectacle/debris-fantasmagorie-avec-bebe-mais-sans-dieu.htmlLa photo qui est derrière les deux comédiens co metteuse(eur) en scène  est celle de la plasticienne photographe comédienne et pas des moindres Paola Valentin comme une déformation poétique noire de la photo de l’oncle innocemment… avide de tous les vices…..dont les attouchements sur des enfants !

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