On sent le groupe enfin dégagé de toute pression de faire à tout prix étrange, tarabiscoté. Si l'aventure est encore loin d'être plate, elle est plus fluide, légère, qui fait que l'écoute du disque est des plus agréables. Si les esprits retors auront sans doute une pointe de déception en raison du son moins heurté, plus affable, la musique, tel un bain de jouvence, donne pourtant envie d'y revenir et d'y plonger inlassablement. Les brillants "Preston John / Strung with everything" rappellent le magnifique enchaînement "For Reverend Green / Fireworks" sur "Strawberry Jam". "Walker" est un hommage au grand Scott Walker, qu'on n'aurait pas imaginé être une influence du groupe. Revoir un groupe aimé revenir à ce niveau d'inspiration, après tant d'années donne envie d'y croire encore. Non, tout n'est pas perdu.
On sent le groupe enfin dégagé de toute pression de faire à tout prix étrange, tarabiscoté. Si l'aventure est encore loin d'être plate, elle est plus fluide, légère, qui fait que l'écoute du disque est des plus agréables. Si les esprits retors auront sans doute une pointe de déception en raison du son moins heurté, plus affable, la musique, tel un bain de jouvence, donne pourtant envie d'y revenir et d'y plonger inlassablement. Les brillants "Preston John / Strung with everything" rappellent le magnifique enchaînement "For Reverend Green / Fireworks" sur "Strawberry Jam". "Walker" est un hommage au grand Scott Walker, qu'on n'aurait pas imaginé être une influence du groupe. Revoir un groupe aimé revenir à ce niveau d'inspiration, après tant d'années donne envie d'y croire encore. Non, tout n'est pas perdu.