Lorsqu’il arriva sur la pelouse, il constata que celle-ci se trouvait inondée à la suite du passage d’une violente tempête deux jours plus tôt. Ses pieds s’enfoncèrent dans l’herbe avec un bruit spongieux et de l’eau s’infiltra dans ses chaussures. Il marcha sur quelques mètres en secouant la tête de dépit. Alors il convoqua les deux capitaines et leur indiqua que compte tenu de l’état du terrain, le match était reporté. Et les deux équipes de prisonniers retournèrent dans leurs cellules. Comble de malchance, au déjeuner à la cantine, ils eurent des haricots verts.