Résumé : « Lorsque nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en traversant les jardins non clôturés.
Soixante-trois ans plus tard, les haies ont poussé et nous ne nous adressons la parole qu’en cas de nécessité absolue.
Quand le maire annonce qu’il va raser l’impasse – nos maisons, nos mémoires, nos vies –, nous oublions le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous n’avons plus rien à perdre, et c’est plus excitant qu’une sieste devant Motus. »
À travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline raconte une magnifique histoire d’amour, les secrets de toute une famille et la force des liens qui tissent une amitié.
Avis : La nouvelle est tombée, le maire a prévu de raser l’impasse des Colibris où des personnes âgées vivent encore, et y habitent depuis longtemps. Raser leurs maisons, c’est raser leurs souvenirs, donc ils décident de se battre contre ça. Les voisins vont se réunir pour mettre un plan au point. Au début, c’est un peu la mésentente, à cause des mauvais souvenirs, mais petit à petit ils vont se retrouver.
J’ai tellement ris au début de ce livre, Marceline, la grand-mère qui raconte l’histoire, n’a pas la langue dans sa poche, elle est extrêmement sarcastique. Elle est un peu aigre, mais on va apprendre pourquoi petit à petit. Je me suis retrouvée immédiatement plongée dans l’histoire, happée par les mots, l’humour et l’histoire. On a le droit à des souvenirs de Marceline en plus de ce qu’il se passe avec le maire. Et l’histoire, au fur et à mesure, devient vraiment touchante et bouleversante même. Les personnages sont attachants, ils ont tous leur histoire, leurs moments de bonheur et de malheur.
C’était vraiment bien, l’autrice sait vraiment mêler le rire avec des émotions, l’histoire est vraiment bonne, ça fait du bien ce genre de lecture, ça m’a pas mal remué. Mais j’ai adoré comment les relations se tissent. Il y a des passages vraiment durs, qui sont adoucis par l’écriture. La fin m’a fait beaucoup pleurer.
Phrases post-itées :
« Mon endroit préféré, c’est le sommeil. »
« – Grégoire, tu parles plus qu’un GPS, c’est insupportable. Tes cordes vocales vont porter plainte contre toi. »
« On regarde les choses différemment quand on sait qu’on ne les verra bientôt plus. »
éé