L’Assurance maladie va renforcer ses contrôles sur un nombre limité de médecins libéraux, considérés comme « très gros prescripteurs » conformément au souhait exprime par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot d’étendre la mise sous accord préalable, en vigueur depuis 2006 pour les arrêts de travail, à l’ensemble des prescriptions médicales, qu’un décret publié le 1er juillet au Journal officiel est venu conforter depuis.
Pour la Caisse nationale d’assurance maladie, il s’agit d’un outil de plus qui, bien que ne concernant qu’un petit nombre de praticiens, lui a permis d’économiser 23,1 millions d’euros en 2006 et 11,3 millions en 2007, ce qui démontre, si nécessaire, son caractère dissuasif, sans oublier qu’il s’agit d’éviter l’usage abusif fonds relevant de la solidarité nationale.
Pour le président du principal syndicat de généralistes libéraux, c’est totalement justifié de faire la chasse aux abus mais ce n’est pas eux qui font le déficit, c’est l’organisation du système, a-t-il ajouté, mais il se trouve que les réformes à venir devraient y remédier.