Le niveau des téléchargements est difficile à évaluer, et les chiffres de l'ALPA sont sans doute en dessous de la réalité. De novembre à juin, elle a surveillé le trafic depuis la France avec les principaux réseaux de peer-to-peer basés à l'étranger et permettant ces téléchargements illégaux. L'observation a porté sur les 100 premiers films piratés français et étrangers, représentant 90 % des téléchargements. Reste que la demande est bien supérieure aux téléchargements effectifs : régulièrement saturés, les serveurs de peer-to-peer ne répondent qu'à moins de 40 % des sollicitations.