(cross-posting : note originale)
Vous avez aimé Second Life et la campagne ? vous avez adoré Facebook et les candidats ?
alors vous adorerez Twitter et la nouvelle communication politique :
c'est en tout cas ce que nous promet en substance Libération dans son
dossier de couverture de lundi. Pas de demi-mesure, Twitter serait,
c'est officiel, "la nouvelle arme des politiques".
Certes, Twitter est la dernière "killer app" à la mode dans l'arsenal du politique 2.0 : la preuve, les candidats américains s'en servent pour signaler en temps réel les derniers updates, comme autant de flash-infos personnels. A quelques jours près, l'article aurait même pu faire sensation avec un focus sur l'invraisemblable sit-in organisé par les Républicains à la Chambre des Représentants, chroniqué en direct par les élus eux mêmes, via Twitter, et caméras de téléphones portables.
Pour autant, de la fascination technologique au progrès démocratique, il y a un pas de géant (lire notamment sur ce point l'intéressante interview de Dominique Wolton). Pour ma part, j'avoue (bis repetita) avoir de sérieux doutes sur les applications de Twitter en communication politique : (>lire la suite)