Il y a ceux qui travaillent chaque jour, les laborieux. Nous les connaissons parfaitement, ce sont les ouvriers, les secrétaires, les éboueurs, les facteurs. Inutile de déranger toute la liste.
Ils sont toujours présents, toujours fidèles au poste. Chaque fois que vous avez besoin d’eux, vous les trouvez. Chaque fois que vous appelez, ils sont au bout du fil.
Qu’il fasse beau, qu’il fasse mauvais ; qu’il vente, qu’il pleuve ; qu’il fasse doux, qu’il fasse chaud, ils sont toujours fidèles à leur poste.
C’est grâce à eux que la vie continue. C’est sur eux que repose notre confort.
Ce sont les travailleurs du quotidien, partout où vous allez, vous les rencontrer.
Si vous ne les connaissez pas personnellement, sachez que sans eux vous êtes un anonyme. Vous leur devez, je leur dois, nous leur devons presque tout. Aussi, je ne peux, nous ne pouvons, que les remercier.
Malheureusement, pour moi, pour vous, pour nous tous, il y a les travailleurs saisonniers. Leurs grandes caractéristiques est qu’ils disparaissent en hiver pour ne réapparaître qu’en été. Mais ce n’est là qu’une métaphore. L’hiver est le symbole des problèmes, des ennuis que nous connaissons. Et c’est le moment choisi par ses saisonniers pour disparaître de la circulation. Leur grande faculté est de se cacher lorsque les humains ont besoin d’eux. Nous tous, bien sûr. Ils estiment qu’ils ne font pas partie de nous tous.
Quand il fait beau, quand la situation de nous tous est parfaite, comme par enchantement ils réapparaissent pour nous faire désenchanter, nous tous, de tout.
Comme des parasites, ils s’attaquent à des corps en bonne santé.
Vous l’avez compris, les travailleurs saisonniers ce sont les intellectuels et les philosophes. Rarement, ils sont là quand nous avons réellement besoin d’eux. Mais quand nous sommes en pleine sérénité, ils surgissent de leurs tanières pour nous faire la morale à quatre sous :
– Comment vivre la vie bonne. Bien sûr, ils vendent des livres, récoltent de l’argent, et à eux la bonne vie. Quant à nous, la vie bonne, mon ami, tu peux toujours rêver.
– Au fond d’un restaurant cinq étoiles, autour d’un dîner au caviar, ils nous reprochent de désirer un hamburger à une balle. Le désir c’est le pire des vices, disent-ils.
Comme ils sont bien marrants. Les philosophes.
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