Mes chères amies, je n’ai pas l’habitude de dire du bien des pays voisins sur ce blog tout entier dévolu à la haine du prochain à commencer par les vieux, les Bretons et les Italiens.
Cependant, je connais parfois des trêves dans mon inextinguible misanthropie. Ce soir par exemple, je viens de manger un petit morceau de gorgonzola, onctueux et savoureux qui me fait douter de la médiocrité italienne. Allons plus loin et mesurez bien le poids de ces paroles dans la bouche d’un Auvergnat : je pense que le gorgonzola est meilleur que le bleu. Que je sois foudroyé si je mens !
Ce spectacle n'est-il pas émouvant ? Comme une femme à demi-nue à l'œil brillant de désir qui vous appelle à la rejoindre sur l'autel du plaisir ?
Remarquons au passage que le Gorgonzola a l’avantage de ne pas durcir en refroidissant, contrairement à la polenta, comme je le déplorais ici même il y a peu de temps. Voir l’article sus-mentionné.