Dans ce genre de rendez-vous, la première journée est toujours particulièrement chiante. Il faut trouver l'hôtel, faire toutes les démarches, régler l'ordinateur pour le wifi et payer l'abonnement (2000 Hongkong dollars pour toute la période soit environ 200 euros), repérer les lieux, activer l'accréditation olympique, comprendre comment marche les navettes qui nous conduisent de l'hôtel au site olympique (et là c'est pas gagné...), retrouver son chemin etc etc... Et accessoirement commencer à récupérer du décalage horaire car quand on n'a pas profité des 12 heures d'avion pour dormir (ça m'a quand même permis de rattraper mon retard ciné avec quatre films) et que l'on arrive à 7 heures du mat, heure locale, l'idée c'est de tenir toute la journée sans dormir de façon à se remettre tout de suite dans le bon rythme...
Heureusement, pour vous aider à trouver vos repères, la Chine ne manque pas de main d'oeuvre. Hongkong non plus. Partout des bénévoles s'activent, toujours avec le sourire pour le moment, pour vous guider et vous faciliter les choses. Bon pour être honnête, tous ne sont pas encore au top et toutes les questions n'ont pas forcément une réponse... ou alors parfois une mauvaise. ça patauge un peu. Mais c'est toujours comme ça au début et tout le monde a forcément besoin de trouver ses repères. La clim est d'ailleurs déjà revenue à un niveau plus "occidental". En ce mercredi, plus besoin de mettre l'anorak au centre de presse.
Au niveau de l'ambiance, très franchement, excepté sur le site même de la compétition où le décorum vous rappelle la dimension de l'événement, on n'a pas l'impression d'être à des vrais Jeux olympiques, si ce n'est l'obligation de passer sous un portique de sécurité et la présence accrue de la police (mais franchement rien d'insupportable). Ici, pas de village olympique, tout le monde (c'est-à-dire, cavaliers, entraîneurs, journalistes) loge dans le même hôtel, à une quinzaine de minutes du site et se retrouve donc au petit-déj, dans le hall ou dans les chambres... D'autre part, les compétitions étant délocalisées (pour des raisons sanitaires car la Chine, contrairement à Hongkong, ne dispose pas d'un statu véto clairement défini et les dadas n'auraient pas pu quitter le sol chinois après la compèt... à plus de 2 million d'euros le dada, ça aurait un peu buggé...), peu de médias ont envoyé un reporter spécialement à Hongkong. Résultat, on retrouve toujours les mêmes têtes de la presse spécialisée dada (j'en profite pour vous inciter à aller consulter le blog de mes sympathiques collègues d'Equidia http://equidia-sport.hautetfort.com/, présents sur place qui sont arrivés ce mercredi matin et qui doivent eux aussi narrer leur expérience sur leur blog)
Ah oui, j'allais oublier, on a ici une alerte typhon. Du niveau 1 mardi, elle est passée en niveau 8 ce mercredi. Autant vous dire que ça souffle et que c'est assez rock and roll... On devrait de toute façon avoir de la flotte tous les jours... Et dire qu'il y en a qui croient qu'on s'amuse tous les jours...