Un homme joue à un jeu vidéo avec le casque PlayStation VR de Sony au Tokyo Game Show 2016 à Makuhari, à l’est de Tokyo, Japon, le 15 septembre 2016. REUTERS/Kim Kyung-Hoon IMAGES TPX DU JOUR – S1BEUBJJDUAA
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HONG KONG, 31 janvier (Reuters Breakingviews) – Fear of Missing Out devrait être la dernière sensation de jeu vidéo. Microsoft (MSFT.O) Accord de 69 milliards de dollars pour racheter Activision (ATVI.O) menace de bouleverser l’industrie. Sony (6758.T) et Nintendo (7974.T), les fabricants respectifs des consoles PlayStation et Switch, seront sous pression pour envisager des stratégies de fusion et acquisition plus audacieuses.
La course à la construction de mondes virtuels immersifs a suscité une nouvelle ruée vers l’acquisition de propriété intellectuelle. Les jeux vidéo sont un champ de bataille féroce. Quelques jours avant le plan record de Microsoft Lire la suite pour reprendre le propriétaire de “Call of Duty” et “Candy Crush”, Take-Two Interactive Software (TTWO.O) dévoilé Lire la suite une acquisition de Zynga pour 13 milliards de dollars. Le volume des transactions de jeux vidéo a presque triplé l’an dernier pour atteindre 85 milliards de dollars, selon Drake Star Partners.
Tous les regards se tournent vers le Japon, l’un des centres de puissance de l’industrie. Nintendo, le créateur de 63 milliards de dollars de Super Mario, est assis sur plus de 9 milliards de dollars de liquidités mais préfère construire plutôt qu’acheter. L’entreprise a repris un développeur l’année dernière pour un montant non divulgué, sa première acquisition majeure depuis 2007. Le grand rival Sony a été plus occupé, avec environ une demi-douzaine d’achats en 2021 ; tous, cependant, étaient de petits studios de jeux de niche.
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Sony et Nintendo devant publier leurs résultats financiers cette semaine, les investisseurs chercheront des œufs de Pâques ou des indices cachés sur la façon dont les patrons Kenichiro Yoshida et Shuntaro Furukawa ont l’intention de réagir à la consolidation. Inquiétude quant à la capacité de Sony à suivre le rythme Lire la suite avec un acquéreur agressif comme Microsoft a contribué à effacer plus de 20 milliards de dollars de valeur marchande depuis l’annonce de l’accord avec Activision. La PlayStation 5 est peut-être plus populaire que la Xbox de Microsoft, mais le service d’abonnement de la société américaine, qui permet aux joueurs de jouer sur n’importe quel appareil, a attiré plus de 25 millions de clients.
Nintendo semble tout aussi mal préparé. Les ventes de commutateurs ont atteint un sommet et le bénéfice d’exploitation devrait chuter de 12 % au cours de l’exercice se terminant le 31 mars, selon l’estimation moyenne des analystes compilée par Refinitiv. Furukawa a également traîné des pieds dans le mobile et d’autres domaines de croissance. Les actions se négocient désormais à seulement 16 fois les bénéfices prévus pour l’année prochaine, contre 21 fois au début de 2020, ce qui suggère en outre qu’il est peut-être temps de passer en mode attaque.
Suivre @mak_robyn sur Twitter
(L’auteur est une chroniqueuse de Reuters Breakingviews. Les opinions exprimées sont les siennes.)
CONTEXTE NOUVELLES
– Le japonais Sony devrait enregistrer un chiffre d’affaires de 2,9 billions de yens (25 milliards de dollars) au cours des trois mois précédant décembre, soit une augmentation de 6,6% par rapport à l’année précédente, selon une estimation moyenne des analystes compilée par Refinitiv.
– Sony devrait publier ses résultats trimestriels le 2 février et Nintendo prévoit de faire de même le 3 février.
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Montage par Jeffrey Goldfarb et Katrina Hamlin
Reuters Breakingviews est la principale source mondiale d’informations financières sur l’agenda. En tant que marque Reuters pour les commentaires financiers, nous disséquons les grandes affaires et les histoires économiques au fur et à mesure qu’elles éclatent chaque jour dans le monde. Une équipe mondiale d’environ 30 correspondants à New York, Londres, Hong Kong et dans d’autres grandes villes fournit des analyses d’experts en temps réel.
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Un homme joue à un jeu vidéo avec le casque PlayStation VR de Sony au Tokyo Game Show 2016 à Makuhari, à l’est de Tokyo, Japon, le 15 septembre 2016. REUTERS/Kim Kyung-Hoon IMAGES TPX DU JOUR – S1BEUBJJDUAA
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La course à la construction de mondes virtuels immersifs a suscité une nouvelle ruée vers l’acquisition de propriété intellectuelle. Les jeux vidéo sont un champ de bataille féroce. Quelques jours avant le plan record de Microsoft Lire la suite pour reprendre le propriétaire de “Call of Duty” et “Candy Crush”, Take-Two Interactive Software (TTWO.O) dévoilé Lire la suite une acquisition de Zynga pour 13 milliards de dollars. Le volume des transactions de jeux vidéo a presque triplé l’an dernier pour atteindre 85 milliards de dollars, selon Drake Star Partners.
Tous les regards se tournent vers le Japon, l’un des centres de puissance de l’industrie. Nintendo, le créateur de 63 milliards de dollars de Super Mario, est assis sur plus de 9 milliards de dollars de liquidités mais préfère construire plutôt qu’acheter. L’entreprise a repris un développeur l’année dernière pour un montant non divulgué, sa première acquisition majeure depuis 2007. Le grand rival Sony a été plus occupé, avec environ une demi-douzaine d’achats en 2021 ; tous, cependant, étaient de petits studios de jeux de niche.
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Nintendo semble tout aussi mal préparé. Les ventes de commutateurs ont atteint un sommet et le bénéfice d’exploitation devrait chuter de 12 % au cours de l’exercice se terminant le 31 mars, selon l’estimation moyenne des analystes compilée par Refinitiv. Furukawa a également traîné des pieds dans le mobile et d’autres domaines de croissance. Les actions se négocient désormais à seulement 16 fois les bénéfices prévus pour l’année prochaine, contre 21 fois au début de 2020, ce qui suggère en outre qu’il est peut-être temps de passer en mode attaque.
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– Le japonais Sony devrait enregistrer un chiffre d’affaires de 2,9 billions de yens (25 milliards de dollars) au cours des trois mois précédant décembre, soit une augmentation de 6,6% par rapport à l’année précédente, selon une estimation moyenne des analystes compilée par Refinitiv.
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